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Ader

Ader Nordman
3, rue Favart 75002 Paris Tel 1 +33 (0)1 53 40 77 10

Auction
December 18, 2025
Drouot, Salle , 2.00 PM 


Auction of items from the Geological Society of France

The Geological Society of France (La Société géologique de France, SGF), located in the heart of Paris, is one of the world's oldest societies. It was founded in 1830 by geologist Ami Boué, who published the first geological map of the world, and mineralogist Alexandre Brongniart. Since the early 19th century—a period that saw the rise of many new scientific fields, especially the natural sciences—the SGF has steadily exchanged ideas with geologists and learned societies worldwide.
Its library, one of the richest in the world, holds over 100,000 maps and works, some dating back to the 16th century. Geology underpins most developed societies’ activities, which depend on energy sources, raw materials, and water, and require a better understanding of the planet to anticipate new opportunities and natural or human-caused risks.

The mission of the SGF is to highlight the achievements of all French geologists—teachers, researchers, or industrialists—and to place current geological science in historical and societal context.

SGF aims to make its collection more accessible and share its knowledge with researchers and the public by:
- digitizing most of its collection
- transitioning its paper journal Terre & Sciences to full digital publication
- making its website the leading geoscience portal, including the first electronic directory of all geoscientists in France.
Achieving these goals and building a professional web portal requires significant costs.

To directly fund digitization and improve digital access, the SGF has decided to auction several of its items, which will serve as a critical source of funding.


Viewing days


Auction
December 18, 2025,  2.00PM.
Drouot,  Salle , 2.00 PM

Ader Nordman

3, rue Favart 75002 Paris, France Tel. 1 +33 1 53 40 77 10
SVV 2002-448 / Agrement n°2002-448

Expert: Béatrice Loeb-Larocque
Tél. + 33 6 11803375


Atlas /World  |  Africa  |  America  |  Canada  |  Caribbean  |  Colombia  | Asia  |  Australia  |  Europe

ADER - Auction of geological maps and atlases, 16 December 2025

Atlas

1
BERGHAUS / STIELER.

Berghaus Physical Atlas, Stielers Hand-Atlas… [lot de 4 atlas].


geological map1892-1905 - Lot de 4 atlas in-folio, parfois incomplets. Reliures abimées. En l'état.

Quatre atlas allemands dont Berghaus Physical Atlas, Stieler's Hand-Atlas.

200  - € 300


Continents

geological map2
THOULET, Julien / TOLLEMER, Alphonse.

Carte générale bathymétrique des océans dressée par ordre de S.A.S. le prince de Monaco.


Monaco, ca. 1937 720 x 1130 mm.Feuille [1] : Titre et légende générale. Feuille [2] : carte d'assemblage + 26 feuilles : A, A', B, B', C et C'. Cartes : 72 x 113 cm. Certaines cartes fendues par le milieu et déchirées en bordure.

Ensemble de cartes bathymétriques des océans (complète en 26 ff.) provenant de différentes éditions faites sous la direction de M. CH. Sauerwein par M. Tollemer. Dressée par ordre de S.A.S. Le Prince de Monac (Albert Ier (1848-1922 ; prince de Monaco). Les profondeurs sont indiquées par des couleurs et des sondages bathymétriques en mètres. La première édition de la Carte générale bathymétrique des océans, dite Carte de Monaco a été publiée vers 1904-1905. L’échelle au 1 : 10 000 000 permet de couvrir la totalité des océans du globe, sur un ensemble de feuilles assemblables. La carte utilise des isobathes (lignes de profondeur), des sondages (points), des teintes bathymétriques (gradient de couleurs pour indiquer la profondeur) et représente les grandes structures sous-marines (monts sous-marins, dorsales, bassins abyssaux). À la fin du XIXᵉ et au début du XXᵉ siècle, l’océanographie et les études des fonds marins se développent : le Commission de nomenclature subocéanique (fondée sous l’impulsion du Prince de Monaco) travaille à la standardisation de la cartographie sous-marine. Le projet de la carte générale bathymétrique des océans (souvent abrégée « Carte bathymétrique des océans ») est présenté en 1904 et adopté lors du Congrès international de géographie de Washington le 8 septembre 1904. La première édition sert de base à des éditions ultérieures (2ᵉ édition, 3ᵉ, 4ᵉ…) qui feront évoluer les techniques de sondage, cartographie et projection. Elle représente une avancée majeure dans la connaissance des océans : pour la première fois, à l’échelle mondiale, on dispose d’une carte des profondeurs et des reliefs sous-marins à une grande échelle. Le rôle du Prince Albert I de Monaco est central : mécène, scientifique et initiateur des campagnes océanographiques (avec le navire « Princesse Alice ») ; la carte est dressée « par ordre de » S.A.S. le prince. Julien Thoulet, professeur et océanographe français, est l’un des pionniers de la bathymétrie et des cartes des fonds marins.

500.00 - 800.00 €


Mappemondes

geological map3
DU PETIT-THOUARS, Abel Aubert.

Carte Generale du Globe pour servir au voyage de circumnavigation de la Fregate La Venus. Avec : DUFOUR, A. H. Planisphère Terrestre.


Paris, Gide. / Paris, Andriveau-Goujon, 1848 x mm.Deux cartes : "Carte Generale du Globe…" : 58 x 85,5 cm. Papier froissé, déchirures dans les marges. / DUFOUR. "Planisphère Terrestre". Entoilée. 61 x 86,5 cm.

Carte Generale du Globe … Sous le commandement de M. Du Petit-Thouars, Capitaine de vaisseau, Commandeur de la Légion d'Honneur, 1836-1839. Publication séparée, antérieure à sa publication dans le récit officiel du Voyage autour du monde sur la frégate La Vénus (1840–1843). Ce voyage, présenté officiellement comme une mission d’observation des pêcheries de baleines dans le Pacifique, avait en réalité un objectif avant tout politique : la présence de la frégate La Vénus dans les ports du monde visait à affirmer la puissance commerciale et diplomatique de la France. Le récit de Du Petit-Thouars sur son séjour en Californie en 1837 demeure l’un des témoignages les plus complets et les plus précieux sur la période mexicaine de cette région. Joint : DUFOUR. Planisphère Terrestre. (61 x 99 cm).

300.00 - 500.00 €


Mappemondes

geological map4
GROLL, Max.

Der Atlantische Ozean / der Stille Ozean / der Indische Ozean.


Berlin, 1912 1120 x 920 mm.3 cartes in-folio dont 2 doubles chromolithographiées.

Der Atlantische Ozean / der Stille Ozean / der Indische Ozean. Bearbeitet von Dr. M. Groll im Institut für Meereskunde der Universität Berlin. Geogr. lith. Anst. u. Steindr. v. C.L. Keller, Berlin S. Trois cartes bathymétriques figurant l'Océan Atlantique, l'Océan Pacifique et l'Océan Indien dressées par Max Groll à l'Institut d'Océanographie de l'Université de Berlin à l'échelle 1:40 000 000. Groll, Max, 1876-1916 : Max Groll fréquenta l’école secondaire Wagner de Leipzig-Reudnitz, puis suivit une formation de dessinateur-cartographe à l’Institut géographique Wagner & Debes à Leipzig de 1892 à 1896. De 1896 à 1898, il travailla pour l’édition russe du grand atlas de Ernst Debes, publiée par la maison Adolf Fyodorovich Marks à Saint-Pétersbourg. À partir de 1899, Groll exerça en Suisse, chez Kümmerly + Frey à Berne, où il obtint également un diplôme universitaire, qu’il compléta ensuite à l’Université de Vienne et à la Friedrich-Wilhelms-Universität de Berlin. En 1902, Ferdinand von Richthofen le fit venir à l’Institut et Musée des sciences marines, au département des sciences géographiques, en tant que cartographe. Dès 1903, il assura également des cours d’enseignement, et après l’obtention de son doctorat à Berne en 1904, il devint en 1907 éditeur de cartographie à la Friedrich-Wilhelms-Universität de Berlin, une étape aujourd’hui considérée comme décisive pour l’émergence de la cartographie universitaire moderne.

300.00 - 500.00 €


Egypte

geological map5
Société d'études historiques et géographiques de l'isthme de Suez.

Société des études de l'Isthme de Suez. Travaux de la brigade française, 1847.


1847 x mm.Cinq grandes cartes lithographiées dont une gande carte (détachée du volume) 88 x 130 cm et 4 cartes : 70 x 104 cm. Déchirures et manques. Papier fragilisé.

Ensemble de 5 grandes cartes lithographiées réalisées par la Société des études de l'Isthme de Suez à l'échelle de 1/225 000. Le percement d'un canal à travers l'isthme de Suez était un des grands projets discutés en Europe pendant la première moitié du XIXe siècle. Au cours de la campagne d’Égypte de Napoléon en 1799, un nivellement inexact avait donné une différence d'altitude de neuf mètres entre la surface de la mer Rouge et celle de la Méditerranée. Cette erreur persistait jusqu'au nouveau nivellement réalisé en 1847 par Paul-Adrien Bourdaloue pour la Société d'Étude pour le canal de Suez qui a montré que la différence était en réalité très faible et qu'une réalisation d'un canal sans écluses était envisageable. Un membre de la Société d'Études, Alois Negrelli, inspecteur des chemins de fer de l'Autriche, fit partie de cette expédition et examina surtout la baie de Péluse, où un futur canal aboutirait à la Méditerranée. Or, les circonstances politiques des années 1848 ne permettaient pas de poursuivre ce projet.

300.00 - 500.00 €


Afrique australe

geological map6
ROGERS, A. W.

Physical map of the Union of South Africa - Fiesiese Kaart van die Unie van Suid-Afrika.


Pretoria, Government Printer, 1931 x mm.Carte lithographiée en couleurs en 4 feuilles grand in-folio non jointes. Fentes le long du pli central, 1 déchirure dans la carte sur environ 10 cm, marges fragilisées.

Carte physique bilingue Anglais/Afrikaans de l’Union sud-africaine lithographiée et publiée par l'Imprimerie du Gouvernement à Pretoria sous l'égide de A. W. Rogers et du Geological Survey of the Union of South Africa. Cette carte en couleurs, établie à l’échelle de 1 : 1 000 000 (soit 15,77 milles à un pouce), a été initialement compilée par le cartographe du Service géologique pour être présentée comme carte complémentaire à la carte géologique de même échelle lors du XVe Congrès géologique international, tenu à Pretoria en 1929. Sa publication résulte d’une résolution unanime du Conseil du Congrès, à laquelle le ministre a donné son accord. La carte comprend quatre feuilles (chacune de 40 × 30 pouces) imprimées sur papier, et est publiée par l’Imprimerie du Gouvernement (Government Printer) à Pretoria. Le prix de la carte complète, livrée à plat, est de 1 livre et 1 shilling, port compris dans l’Union et en Afrique du Sud-Ouest ; ailleurs, le prix est de 1 livre et 2 shillings, port compris. Elle est disponible directement auprès de l’Impririe du Gouvernement, à Pretoria ou au Cap. L’Union sud-africaine (en néerlandais : Unie van Zuid-Afrika ; en afrikaans : Unie van Suid-Afrika) fut le précurseur historique de l’actuelle République d’Afrique du Sud. Elle vit le jour le 31 mai 1910, à la suite de l’unification des colonies du Cap, du Natal, du Transvaal et de la rivière Orange. Avec la formation de l’Union sud-africaine (1910), la Commission géologique du Cap fusionna avec celle du Transvaal pour former le Service géologique de l’Union sud-africaine (Geological Survey of the Union of South Africa). Rogers en devint directeur adjoint en 1912, tout en demeurant basé au Cap. En 1914, il visita le Sud-Ouest africain allemand (aujourd’hui la Namibie) avec les géographes Fritz Jaeger et Hans von Staff, comparant les roches des deux rives du fleuve Orange et décrivant le volcan Brukkaros. Nommé directeur du Geological Survey en 1916, il s’installa dans le Transvaal, où il entreprit la cartographie détaillée du Witwatersrand Supergroup, décrivant successivement les champs aurifères de Johannesburg, Heidelberg et Klerksdorp. Président de la Chambre des mines (1928–1929), Rogers présida également le XVe Congrès géologique international à Pretoria (1929) et participa à l’expédition Vernay-Lang dans le Kalahari (1930). Ses études sur cette région furent présentées dans deux allocutions présidentielles à la Royal Society of South Africa (1934 et 1935).

500.00 - 1000.00 €


Amérique du Nord

geological map7
TALCOTT, George / GRAY, Andrew Belcher.

Map of that part of the mineral lands adjacent to Lake Superior, ceded to the United States by the treaty of 1842 with the Chippewas…


C.B. Graham's Lithy, Washington, D.C, 1845 910 x 1150 mm.Carte lithographiée repliée, en partie coloriée en rose. Infimes rousseurs, traces de pliures avec infimes fentes aux intersections. Bel exemplaire.

" Map of that part of the mineral lands adjacent to Lake Superior, ceded to the United States by the treaty of 1842 with the Chippewas : comprising that district lying between Chocolate River and Fond du Lac, under the superintendency of Genl. John Stockton, U.S. agent / projected and drawn under the direction of George Talcott, by A. B. Gray ; assisted by John Seib". [Carte de la partie des terrains miniers adjacents au lac Supérieur, cédées aux États-Unis par le traité de 1842 avec les Chippewas : comprenant le district situé entre la rivière Chocolate et Fond du Lac, sous la direction du général John Stockton, agent des États-Unis / projetée et dessinée sous la supervision de George Talcott, par A. B. Gray ; assisté de John Seib]. Indique les concessions minières. Comprend une note intitulée “Sénat des États-Unis, 11 janvier 1847”. Publié pour accompagner l’ouvrage de A. B. Gray, Mineral lands on Lake Superior, 1846 (29ᵉ Congrès, 1ʳᵉ session, 1845-1846, Document de la Chambre n° 211). Contient un carton représentant la région du lac Supérieur ainsi que le nord du Wisconsin et du Michigan, ainsi qu’une illustration intitulée “Camp Gray, 1ᵉʳ octobre 1844, près de Talcott Harbor. Rare et monumentale carte gouvernementale de 1845 représentant la partie occidentale du lac Supérieur, dressée pour illustrer les districts miniers. La carte s’étend de Cass Bay et Grand Island à l’est jusqu’au dépôt de l’American Fur Company, à l’embouchure de la rivière Saint-Louis — l’actuelle Duluth. Sur le plan cartographique, il s’agit d’une production originale fondée sur les levés de terrain réalisés par Andrew Belcher Gray, George Talcott et John Seib. Pour les zones non directement relevées, les auteurs se sont appuyés sur l’excellente carte de 1843 du Haut-Mississippi dressée par Joseph Nicolas Nicollet, ainsi que sur les cartes de Douglass Houghton et de William Austin Burt. Cette carte constituait alors la représentation la plus aboutie du lac Supérieur, avec un niveau de détail remarquable pour la péninsule de Keweenaw, l’île Royale et Talcott Harbor. Dans l’angle inférieur droit figure une illustration de leur campement rudimentaire, Camp Gray, avec ses abris de rondins, tentes, tipis, canoës, poissons séchant et quelques voiliers. Les terrains miniers y sont localisés et numérotés, les concessions louées étant signalées par une mise en couleur à la main. L’emplacement des postes de l’American Fur Company ainsi que des missions catholiques et méthodistes est également indiqué. Un grand carton, situé dans l’angle supérieur droit, présente l’ensemble du lac Supérieur ainsi qu’une partie du lac Michigan. Imprimée par B. Graham, lithographe à Washington D.C., la carte accompagnait un rapport officiel du Département de la Guerre publié lors de la première session du 29ᵉ Congrès (1846). Ce rapport est intitulé « Doc. No. 211: Mineral Lands on Lake Superior » et était destiné à être joint à la carte. »Boston Public Library, Leventhal Center, G4112.U6H1 1845

800.00 - 1500.00 €


Amérique du Nord

geological map8
STANBURY, Howard.

Stansbury's Expedition / Map of the Great Salt Lake and Adjacent Country in the Territory of Utah . . . (and) Map of a Reconnaissance between Fort Leavenworth on the Missouri River and the Great Salt Lake of Utah made in 1849 and 1850 . . .


Washington, D.C., 1852 x mm.In-8, cartonnage éditeur grenat, lettres dorées sur le plat, 2 cartes dépliantes coloriées. Dimensions des 2 cartes : 175 x 78 cm et 78 x 114 cm. Dos cassé, plats détachés. Deux grandes fentes le long des pliures pour Great Salt Lake, fentes le long des pliures pour Great Basin.

Les premiers relevés cartographiques de la région de Salt Lake City, des implantations mormones et de la route vers le Territoire de l’Utah. Deux cartes monumentales pour accompagner le rapport des explorations de Howard Stanbury dans le "Grand Bassin" et dans le "Grand Lac Salé" (Great Basin and the Great Salt Lake). - Carte de l’itinéraire de Fort Leavenworth au Grand Lac Salé - La première carte illustre la route reliant Fort Leavenworth, dans le Territoire du Kansas, sur le Missouri, jusqu’à Pilot Peak, immédiatement à l’ouest du Grand Lac Salé. L’itinéraire suit la rivière Platte à travers les plaines du Kansas et de l’est du Colorado (qui n’était pas encore un territoire), traversant les terres des nations Pawnee et Sioux jusqu’à Fort Laramie et Fort Bridger, avant de franchir les monts Wasatch pour pénétrer dans le Grand Bassin. La ville de Great Salt Lake City apparaît à l’extrémité sud du lac, avec des détails topographiques précis dans la région de Salt Lake et Utah Lake. Le tracé inclut également des observations sur les ressources en eau et le potentiel agricole ou pastoral des terres traversées. Le territoire parcouru était encore occupé par des nations amérindiennes et relevait du Territoire de l’Utah, avec une large partie du Territoire de l’Oregon (aujourd’hui Idaho). - Carte du Grand Lac Salé et des territoires adjacents - La plus ancienne carte disponible de la région du Lac Salé, publiée dans le cadre du rapport de Stansbury. Cette carte s’étend un peu à l’ouest du lac jusqu’aux montagnes Uinta et, au sud, jusqu’à Utah Lake, le mont Nebo et la vallée de « Youab ». Elle couvre également une large zone à l’est du lac et des Wasatch, incluant des plans urbains de Salt Lake City et Ogden, ainsi que routes, localités et cours d’eau. La « route des émigrants vers la Californie » est mentionnée en marge supérieure. L’historien Carl Wheat, dans son ouvrage fondamental sur la cartographie de l’Ouest trans-Mississippi, qualifia cette carte de : « production majeure… pour le Grand Lac Salé lui-même, la carte faisait autorité… On peut dire que la cartographie scientifique du Territoire de l’Utah commence avec cette carte. » David Rumsey remarque quant à lui que la carte de Stansbury « est une carte impressionnante, d’une grande ampleur, qui illustre clairement le génie de Charles Preuss en tant que cartographe. » - L’expédition Stansbury - Les cartes accompagnent le rapport de Howard Stansbury : Exploration and Survey of the Valley of the Great Salt Lake of Utah, including a Reconnaissance of a new Route through the Rocky Mountains. L’expédition Stansbury fut l’une des plus importantes premières expéditions vers l’Ouest. En 1849, Stansbury reçut l’ordre de se rendre de Fort Leavenworth au Grand Lac Salé pour en réaliser le relevé topographique, évaluer les pistes d’émigration (notamment les pistes de l’Oregon et des Mormons), et explorer des emplacements potentiels pour un chemin de fer transcontinental. L’expédition comptait 18 hommes, dont le lieutenant John Williams Gunnison comme second. Durant deux ans, ils explorèrent le Grand Lac Salé, Utah Lake, la Cache Valley dans le nord de l’Utah et jusqu’à Fort Hall, dans le sud de l’Idaho. À son arrivée dans le Territoire de l’Utah, Stansbury dut dissiper la crainte des dirigeants mormons qui redoutaient une manœuvre du gouvernement fédéral pour expulser les colons. Il rencontra Brigham Young et lui assura que l’expédition avait un but strictement scientifique. Young lui assigna alors son secrétaire particulier, Albert Carrington, pour l’assister. Dans son rapport, Stansbury écrivit : « Cette promesse donnée de bon cœur fut scrupuleusement respectée, et je tiens ici à reconnaître le vif intérêt et l’aide efficace apportés, tant par le président que par tous les responsables de la communauté, à la réussite de nos travaux. » En 1850, il conseilla pourtant Brigham Young sur l’extermination des Timpanogos, approuvant cette décision et fournissant des vivres pour la bataille de Fort Utah. Au retour, Stansbury décida de chercher une route plus directe vers l’est. Suivant les conseils de Jim Bridger et de trappeurs locaux, l’expédition remonta la Blacks Fork, traversa la Green River (près de l’actuelle Green River, Wyoming), puis suivit la vallée de Bitter Creek et le désert Rouge, contournant Elk Mountain et franchissant les plaines de Laramie. Ils passèrent les monts Laramie avant de rejoindre Fort Laramie et la piste de l’Oregon. Stansbury nota : « Ayant maintenant mené à bien notre reconnaissance d’une nouvelle route, depuis les eaux du Pacifique jusqu’à un point où l’on peut en apprécier les résultats, il est très satisfaisant de pouvoir affirmer que ces résultats dépassent mes espérances. Il a été démontré qu’une route praticable existe pour franchir les Rocheuses à un point situé soixante miles plus au sud que celui habituellement suivi, et suivant un tracé aussi direct que la corde d’un arc par rapport à l’arc lui-même. »

300.00 - 400.00 €


Amérique du Nord

geological map9
EMORY, H. and HERBST, F.

Boundary between the United States & Mexico : shewing the initial point. Under the Treaty of December 30th 1853…


[Washington D.C. ], 1855 620 x 950 mm.Carte entoilée en 2 feuilles jointes. Bon exemplaire malgré une tache brune au milieu de la partie droite avec report sur la moitié gauche.

TEXAS. Boundary between the United States & Mexico... [Frontière entre les États-Unis et le Mexique : indiquant le point initial, conformément au traité du 30 décembre 1853 / déterminée astronomiquement et relevée en 1855, sous la direction de William H. Emory, commissaire des États-Unis ; projetée et dessinée par F. Herbst]. Carte seule sans le Survey Report. La Commission de la frontière entre les États-Unis et le Mexique était un levé topographique qui eut lieu de 1848 à 1855 afin de déterminer la frontière entre le Mexique et les États-Unis telle que définie dans le traité de Guadalupe Hidalgo, le traité qui mit fin à la guerre américano-mexicaine. En 1850, le gouvernement américain commanda à John Russel Bartlett de diriger le levé. Les résultats de cette enquête furent publiés dans trois volumes intitulés Report on the United States and Mexican boundary survey, made under the direction of the secretary of the Interior by William H. Emory (1857–1859). En plus de documenter la nouvelle frontière, le rapport de l’enquête se distingue par son contenu en histoire naturelle, comprenant la paléontologie, la botanique, l’ichtyologie, l’herpétologie, l’ornithologie et la mammalogie. Le rapport fut également remis au département de la Guerre (aujourd’hui le Department of Defense) afin de fournir des données pour la construction d’une ligne de chemin de fer. Dans la section intitulée “Personal Accounts”, on trouve une brève description du Panama, ainsi que les expériences vécues par Emory et ses hommes lors du levé, notamment le manque de financement qui contraignait les hommes à presque la famine, alors que les prix autour d’eux augmentaient en raison de leur présence. Des fonds supplémentaires furent finalement envoyés, mais seulement après un état de désorganisation lié à des changements de direction du projet. Même après l’envoi de ces fonds, ceux-ci furent détournés par l’un des nouveaux commissaires, obligeant Emory à se rendre à Washington pour obtenir des fonds supplémentaires. Même après cela, l’argent mit du temps à atteindre les ouvriers, qui, après le retour d’Emory, commencèrent à se mutiner et à provoquer des émeutes, entraînant l’arrêt complet des travaux. Emory reçut alors l’autorisation directe du Département de l’Intérieur de réquisitionner des fonds, qu’il utilisa pour payer une partie des ouvriers. Les témoignages rendent également compte des attaques de groupes amérindiens sur les équipes de levé, avec des demandes adressées au département de la Guerre pour obtenir des escortes militaires. À la suite du levé de la frontière et des traités subséquents, les États-Unis et le Mexique créèrent en 1889 la Commission internationale des limites et des eaux (International Boundary and Water Commission, IBWC) afin de maintenir la frontière, répartir les eaux fluviales entre les deux nations et assurer la protection contre les inondations ainsi que l’assainissement de l’eau. TRAITÉ DE GUADALUPE HIDALGO : Le traité de Guadalupe Hidalgo mit officiellement fin à la guerre américano-mexicaine (1846–1848). Il fut signé le 2 février 1848 dans la ville de Guadalupe Hidalgo. Après la défaite de son armée et la chute de sa capitale en septembre 1847, le Mexique entama des négociations de paix avec l’envoyé américain Nicholas Trist. Le traité résultant obligeait le Mexique à céder 55 % de son territoire, incluant les États actuels de Californie, Nevada, Utah, la majeure partie du Colorado, Nouveau-Mexique et Arizona, ainsi qu’une petite portion du Wyoming. Le Mexique renonça également à toutes ses revendications sur le Texas et reconnut le Rio Grande comme frontière sud du Texas. En contrepartie, le gouvernement des États-Unis versa au Mexique 15 millions de dollars « en considération de l’extension acquise par les frontières des États-Unis » et accepta de régler les dettes dues par le gouvernement mexicain à des citoyens américains. Les Mexicains vivant dans les zones annexées par les États-Unis pouvaient soit déménager dans les nouvelles limites du Mexique, soit recevoir la citoyenneté américaine et tous les droits civils. Les États-Unis ratifièrent le traité le 10 mars et le Mexique le 19 mai. Les ratifications furent échangées le 30 mai, et le traité fut proclamé le 4 juillet 1848.

4000.00 - 6000.00 €


Amérique du Nord

geological map10
IVES, Joseph C.

Military Map of the Peninsula of Florida South of Tampa Bay Compiled From The Latest and Most Reliable Authorities . . . April 1856.


New York, 1856 1060 x 830 mm.Carte dépliante reliée en tête du mémoire. Carte brunie le long des pliures, quelques fentes et 1 grande déchirure sur la partie rattachée au fascicule. Envoi de J. C. Ives en tête du Mémoire.

Très rare première édition de cette carte fondatrice de la Floride, véritable pierre angulaire pour la compréhension du territoire au temps de la Troisième guerre séminole, publiée en 1856 pour accompagner le "Memoir to accompany a Military Map of The Peninsula of Florida". Ensemble bien complet avec la carte reliée en tête du mémoire. Envoi de J. C. Ives en tête du Mémoire : with the complients of J. C. Ives… Les zones les plus actives du conflit, à l’ouest du lac Okeechobee et au nord du marais de Big Cypress, y figurent avec un niveau de détail sans précédent. Ives y localise les villages séminoles ainsi que les lieux et dates des escarmouches et batailles jusqu’en avril 1856. La Troisième guerre séminole. Ce dernier conflit débuta lorsqu’une expédition topographique dirigée par le lieutenant Hartsuff découvrit fortuitement un jardin appartenant au chef séminole Billy Bowlegs. Les soldats entreprirent de détruire le jardin ; Bowlegs s’y opposa et fut malmené. Le lendemain, alors que l’équipe rejoignait Fort Myers, elle fut attaquée : quatre des onze hommes furent tués et scalpés, les survivants regagnant le fort. L’itinéraire de Hartsuff et le site de l’escarmouche figurent sur la carte. La guerre dura trois ans. Finalement, Bowlegs accepta une compensation du gouvernement américain et partit avec son peuple vers le Territoire indien (Oklahoma actuel). Lors de leur passage à La Nouvelle-Orléans, il voyageait avec deux épouses, plusieurs enfants, 100 000 dollars en espèces et de nombreux esclaves. Devenu l’un des plus importants propriétaires d’esclaves de la région, il s’installa définitivement dans le Territoire indien. La carte décrit avec précision les dernières zones encore occupées par les Séminoles, témoignant de la manière dont les guerres précédentes et la politique d’Andrew Jackson les avaient refoulés au cœur du marais de Big Cypress et aux confins des Everglades. On y trouve notamment la localisation de villages tels que Billy’s Town, Billy Bowlegs Old Town, Sam Jones Town, Bowlegs Town ou encore Stuttering Bill. La carte représente au moins sept champs de bataille des deuxième et troisième guerres séminoles. Datés jusqu’en 1856, ils comprennent notamment : Sept affrontements des deuxième et troisième guerres séminoles sont représentés, jusqu’en 1856 : Bataille d’Okeechobee (25 décembre 1837) Bataille de Jesup (24 janvier 1838) Bataille du 20 décembre 1841 Escarmouche du lieutenant Hartsuff (décembre 1855, début de la troisième guerre) Bataille de janvier 1856 Bataille du 7 avril 1856 Bataille du 29 mars 1856 (la carte fut publiée le mois suivant) Plus de 45 forts et dépôts militaires figurent sur la carte, dont seuls neuf sont encore occupés : Fort Deynaud, Fort Capron, Fort Green, Fort Hartsuff, Fort Dulaney, Fort Simon Drum, Fort Dallas, Fort Frazer et Fort Meade. Les autres, de Fort Lauderdale à Fort Gardner, sont indiqués comme abandonnés. La carte retrace également les itinéraires de 25 expéditions et reconnaissances, entre les deuxième et troisième guerres séminoles. Parmi eux : Screven, Major Lauderdale, Colonel Harney, Colonel Taylor, General Twiggs, Colonel P. Smith, Captain Wright, Lieutenant Hartsuff (1835), Captain Allen (1838), Colonel Davenport (1839), Major Graham (1842), Lieutenant Benson (1854), Lieutenant A.P. Hill (1855), etc. La carte présente des caractéristiques environnementales remarquables, distinguant six catégories de terrains : sawgrass (herbes scie), marais, marécages, broussailles (scrub), prairies humides et prairies sèches, ainsi que les zones boisées (hammocks) humides et sèches. Elle indique également plusieurs types de forêts : pin, palmetto, chêne, cyprès, et koontee (ou koonti), aujourd’hui connu sous le nom d’arrow-root de Floride ou sagou sauvage. Les Everglades et leurs environs sont représentés, y compris les futures zones métropolitaines de Miami, Palm Beach, Tampa Bay et Fort Myers. Tampa n’est alors qu’un village ; ailleurs, seules quelques habitations isolées apparaissent, avec mention des propriétaires. Deux phares sont indiqués : Key West et Cape Florida. Les voies de communication sont soigneusement différenciées : routes pour chariots, pistes, sentiers, frontières indiennes et projets de canaux. Joseph Christmas Ives. La carte a été dressée par Joseph Christmas Ives (1829–1868), sur ordre du secrétaire à la Guerre Jefferson Davis. Diplômé de West Point (1852), Ives participa aux levés du chemin de fer transcontinental, puis mena une expédition sur le haut Colorado, livrant les premières cartes scientifiques du Grand Canyon. Il travailla ensuite sur le Washington Monument avant de rejoindre la Confédération en 1861, comme aide de camp du président Davis avec le grade de colonel. Il mourut à New York en 1868.

4000.00 - 6000.00 €


Amérique du Nord

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SAFFORD, James, M.

A Geological Reconnaissance of the State of Tennessee; Being the Author's First Biennial Report . . .


Nashville Tenn., G. C. Torbett & Co., 1856 x mm.In-8, cartonnage éditeur, titre doré sur le plat. Carte lithographiée sur papier fin coloriée à l'époque repliée dans son fascicule par J. Safford ; Dimensions de la carte : 51,5 x 92,5 cm. Cartonnage légèrement passé, quelques rousseurs affectant le texte et la carte, petites fentes le long des pliures.

Très rare première édition de la carte géologique du Tennessee par J. Safford. La première étude géologique complète du Tennessee. Rare impression de Nashville de la carte géologique du Tennessee par James M. Safford, lithographiée par J. Wagner, accompagnée de l’ouvrage extrêmement rare de James Safford sur la géologie du Tennessee, intitulé A Geological Reconnaissance of the State of Tennessee; Being the Author's First Biennial Report . . . (Nashville : G. C. Torbett & Co., 1856). Le travail de Safford constitue la première analyse approfondie des caractéristiques géologiques et des ressources naturelles de l’État. Dans ce livre, Safford décrit la stratigraphie, les gisements minéraux et la composition géologique générale du Tennessee, apportant des éléments qui allaient nourrir ses travaux plus détaillés dans Geology of Tennessee (1869). La publication de 1856 joua un rôle essentiel en attirant l’attention sur la richesse géologique du Tennessee, notamment ses abondants gisements de phosphate et de minerai de fer, qui allaient jouer un rôle majeur dans le développement économique de l’État. La section consacrée au fer inclut un tableau des hauts-fourneaux en activité dans le Tennessee, avec les noms des entreprises et de leurs propriétaires. D’autres chapitres portent sur le cuivre, le plomb et le zinc. Le lithographe, James E. Wagner, était un artiste actif à Nashville entre 1840 et 1860. Il exposa ses œuvres au Capitole en 1858, aux côtés de ce que la Tennessee Historical Society qualifia de « quelques-uns de nos tout meilleurs artistes ». Wagner réalisa également des lithographies de Nashville dans les années précédant la guerre de Sécession, notamment une vue de 1858 du pont Zollicoffer et de la levée sur la rivière Cumberland. Les diagrammes géologiques gravés sur bois qui illustrent le texte furent réalisés par un artiste local de Nashville, H. Bosse. James Merrill Safford (1822–1907) James Merrill Safford (1822–1907) fut un géologue, chimiste et professeur américain influent, dont les contributions à l’étude géologique du Tennessee demeurent essentielles dans l’histoire scientifique de l’État. Né le 13 août 1822 à Putnam, dans l’Ohio, Safford poursuivit des études avancées en chimie à l’Université Yale. Sa carrière académique débuta en 1848, lorsqu’il fut nommé professeur de chimie et de géologie à la Cumberland University de Lebanon, Tennessee, où il enseigna pendant plus de vingt ans. En 1875, il rejoignit l’Université Vanderbilt, où il occupa les chaires de minéralogie, botanique et géologie jusqu’à sa retraite en 1900. En 1854, James M. Safford fut nommé géologue de l’État du Tennessee, à la tête de la deuxième campagne géologique de l’État. Ses premières contributions à la géologie commencèrent toutefois dès son arrivée à la Cumberland University en 1848. Au début des années 1850, il s’était déjà imposé comme un géologue prometteur grâce à ses recherches sur la région du Middle Tennessee, et plus particulièrement sur ses formations siluriennes. Ses premiers travaux dans le Middle Tennessee, aujourd’hui désigné sous le nom de « Dôme de Nashville », aboutirent à deux publications majeures qui jetèrent les bases de ses réalisations ultérieures. La réputation de Safford comme géologue s’accrut avec la parution, en 1856, de son ouvrage A Geological Reconnaissance of the State of Tennessee. Ce livre constitua la première étude géologique complète du Tennessee, offrant une analyse détaillée des formations géologiques et des ressources naturelles de l’État. Safford y décrivit la stratigraphie, les gisements minéraux et la composition géologique générale du Tennessee, fournissant des éléments qui allaient nourrir son ouvrage plus détaillé, Geology of Tennessee (1869). Cette publication de 1856 joua un rôle crucial en attirant l’attention sur la richesse géologique du Tennessee, notamment ses abondants gisements de phosphate et de minerai de fer, qui allaient jouer un rôle majeur dans le développement économique de l’État. Son œuvre la plus marquante dans ce domaine fut la publication, en 1869, de Geology of Tennessee, un travail fondamental accompagné de la première carte géologique en couleurs de l’État. Cet ouvrage consacra Safford comme pionnier de la cartographie géologique aux États-Unis. Sa carte apportait des informations essentielles sur la topographie, les ressources minérales et les formations géologiques du Tennessee, devenant une référence autant pour les scientifiques que pour les industriels. Elle demeura un ouvrage fondamental pendant des décennies et continue d’être citée dans les recherches géologiques contemporaines. Tout au long de sa carrière, Safford s’efforça d’appliquer la science géologique à des problématiques concrètes et économiques. Sa collaboration avec le Commissaire à l’Agriculture du Tennessee aboutit à la publication, en 1874, de Introduction to the Resources of Tennessee, un ouvrage de référence pour la promotion des ressources minérales et agricoles de l’État. Cette publication marqua une étape importante dans l’intégration des savoirs scientifiques au développement économique du Tennessee. Les contributions de Safford furent mises en valeur lors de l’Exposition de Philadelphie de 1876, où il supervisa les présentations consacrées à la richesse minérale du Tennessee. Au-delà de ses travaux géologiques, Safford fut un universitaire prolifique, publiant cinquante-quatre ouvrages, rapports et cartes. Sa carrière d’enseignant s’étendit sur plus d’un demi-siècle, entre Cumberland University et Vanderbilt University. À Vanderbilt, il occupa des fonctions dans les départements académique et médical, où il enseigna les sciences naturelles et fut doyen du département pharmaceutique de 1886 à sa retraite en 1900. Il exerça également les fonctions de secrétaire de la faculté et contribua à façonner les programmes de sciences naturelles et de géologie de l’université. Les contributions de Safford dépassèrent aussi le cadre de la géologie et de l’enseignement. Il fut membre du Conseil de santé du Tennessee, où il servit pendant trente ans. Son expertise en chimie et en géologie guida ses activités de chimiste pour le Bureau de l’Agriculture du Tennessee dans les années 1870 et 1880. Ses recherches portèrent fréquemment sur des enjeux de santé publique, tels que l’étude des eaux, des sols et les aspects géologiques de la prévention des maladies. En reconnaissance de ses contributions à la géologie et au monde académique, l’Université Yale lui décerna en 1866 un doctorat honoris causa, l’un des tout premiers dans le domaine de la géologie. Sa carrière se caractérisa par un équilibre entre enseignement, service public et recherche scientifique, et son œuvre continue d’influencer la recherche géologique et l’enseignement au Tennessee et au-delà.

800.00 - 1000.00 €


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BROADHEAD, G. C.

Atlas Accompanying Reports of Missouri Geological Survey.


Jefferson City, MO, 1874 370 x 330 mm.Atlas broché, couverture papier salie. 14 planches de cartes et graphiques géologiques en couleurs. Légères jaunissures, quelques rousseurs.

Illustré de 11 cartes (dont 1 dépliante et 10 en couleurs), 4 planches (dont 1 dépliante). Lecartes, dessinées par T. J. Caldwell, représentent les comtés suivants, assortis d’un code indiquant leur composition géologique : Cedar, Barton, Vernon, Bates, Howard, Madison, Jasper and Newton, ainsi que d’autres cartes couvrant des zones regroupant plusieurs comtés.LeGear : L2056

200.00 - 300.00 €


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WALKER, Francis A.

Statistical atlas of the United States based on the results of the ninth census 1870 with contributions from many eminent men of science and several departments of the government.


J. Bien, lith, [New York], 1874 x mm.Grand in-folio. 1/2 chagrin à coins brun/violet, tr. dorée. Titre, index, planches numérotées de I à LIV. Dos et coins frottés, angle inf. de la garde sup. de papier marbré coupé, titre légèrement déchiré en bas de page. Envoi de Blake : "Presented to the Geogaphical Society of France Nov. 10th 1878".

L’Atlas statistique constitue une étape majeure dans l’histoire de la cartographie et de la statistique américaines, représentant l’une des premières tentatives d’ensemble pour visualiser les données démographiques et économiques à travers des cartes et des diagrammes. Il exerça une influence déterminante sur les atlas des recensements américains ultérieurs et établit les fondements de la visualisation de données à la fin du XIXᵉ siècle. Une œuvre statistique et cartographique majeure offrant une vue d’ensemble du territoire et de la société américaines à la fin de la période de la Reconstruction, alors que le pays, sorti de la guerre de Sécession, retrouvait son unité politique et économique.Phillips, Atlases, 1335. – Guthor- n, U.S. National Atlases, p. 24. – Ristow, American Maps and Mapmakers, pp. 453–456. – Rumsey 4003

200.00 - 300.00 €


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United States Geological Survey / VANDEVEER HAYDEN, Ferdinand.

Preliminary Map of Central Colorado Showing the Region Surveyed in 1873 and 1874.


Washington, D.C., 1875 580 x 635 mm.Carte sur papier fin pliée par le milieu. Traces de plis, petites fentes dans les marges, papier légèrement froissé, infimes rousseurs.

Carte détaillée de la moitié Ouest du Colorado publiée par le United States Geological Survey. À l’ouest, la carte s’étend jusqu’à la région de Grand Junction et, vers le sud, jusqu’à Silverton ainsi qu’aux régions de San Miguel et du mont Wilson. L’expédition Hayden au Colorado. À la fin des années 1860 et au début des années 1870, quatre grandes expéditions scientifiques explorèrent l’Ouest américain : l’expédition King, qui cartographia la région autour du 40ᵉ parallè l’expédition Wheeler, qui tenta (sans succès) de cartographier l’ensemble des territoires et des États de l’Ouest à une échelle moyenne ; l’expédition Powell, centrée sur le sud-ouest et la région du Grand Cany; et enfin l’expédition Hayden, qui étudia le territoire du Colorado ainsi que la dernière grande région non cartographiée du territoire continental américain : le bassin du Yellowstone. L’expédition au Colorado fut menée entre celles du Yellowstone et se déroula entre 1873 et 1875. Hayden prévoyait que le Colorado allait rapidement devenir une région stratégique grâce à l’arrivée du chemin de fer. Il décida donc d’y consacrer d’énormes moyens afin de produire ce qui allait devenir l’une des plus vastes expéditions régionales de relevés topographiques du monde. Chaque année, Hayden divisait son équipe en quatre groupes, composés de géologues, de cartographes et de scientifiques, chacun étant affecté à une zone précise. Ferdinand Vandeveer Hayden, surnommé par les Sioux « l’homme-qui-ramasse-les-pierres-en-courant », figure parmi les grands géologues du XIXᵉ siècle. La carrière académique de Hayden débuta à l’Oberlin College. Il poursuivit ses études au Albany Medical College, où il obtint son doctorat en médecine en 1853. Malgré cette formation médicale, Hayden se consacra surtout à la géologie, discipline à laquelle il allait dédier sa vie. Il commença sa carrière de géologue en 1856 par une expédition dans le Territoire du Nebraska. En 1859 et 1860, il mena de nouvelles explorations dans les Rocheuses, notamment au Colorado, qui faisait alors partie des territoires du Nebraska et du Kansas. Ses premières recherches sur le terrain lui valurent le respect des tribus amérindiennes ; les Sioux l’auraient surnommé « l’homme-qui-ramasse-les-pierres-en-courant », en raison de son ardeur et de son énergie à collecter des échantillons géologiques lors de ses expéditions. Dans les années 1860, Hayden acquit une grande notoriété comme géologue et fut nommé géologue officiel des États-Unis pour la Geological Survey of the Territories. Cette fonction marqua sa carrière, puisqu’il dirigea de nombreuses expéditions dans l’Ouest américain. Notamment, entre 1871 et 1872, il mena une exploration de la région qui allait devenir le parc national du Yellowstone ; ses rapports jouèrent un rôle majeur dans la création de ce premier parc national en 1872. La plus grande contribution de Hayden à la littérature géologique fut l’Atlas géologique du Colorado, publié en 1877. Ce travail résulta d’expéditions approfondies menées dans tout le Colorado, documentant minutieusement la géographie et la géologie de l’État. L’atlas proposait des cartes d’une précision inédite, couvrant non seulement le Colorado, mais aussi des zones adjacentes de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Hayden exerça également une influence académique, ayant été affilié à l’Université de Pennsylvanie, où il occupa un poste de professeur de géologie. Ses travaux de terrain et ses contributions universitaires constituèrent un vaste corpus de connaissances qui servit aux générations futures de chercheurs et d’explorateurs. Ferdinand V. Hayden mourut le 22 décembre 1887 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Sa mémoire perdure à travers de nombreux sites naturels qui portent son nom, tels que la Hayden Valley dans le Yellowstone et le mont Hayden au Colorado. Ses apports à la géologie du XIXᵉ siècle demeurent une pierre angulaire des sciences géologiques et géographiques américaines.

300.00 - 500.00 €


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WHEELER, G.

Geographical Explorations and Surveys West of the 100th Meridian/ Topographical Atlas (crayon).


Washington D. C., 1875 x mm.Atlas in-folio de 9 cartes en couleurs en feuilles, Ière de couverture papier seule avec au verso une étiquette : "With the compliments of Geo. M. Wheeler Captain of Engineers, U.S. Army". Cartes comprenant quelques rousseurs éparses et déchirures dans les marges.

Atlas illustré de 9 cartes figurant l'Ouest américain en 1875 d'après les relevés topographiques et géologiques de G. Wheeler. Atlas documentant la progression du Wheeler Survey (U.S. Geographical Surveys West of the 100th Meridian) entre 1875 et 1880. Exemplaire incomplet, ne contenant que les 9 cartes dépliantes de l’année 1875 (sur un total de 18 prévues dans la publication complète). Le Wheeler Survey, l'un des quatre grands relevés de l’Ouest américain (avec les relevés King, Hayden et Powell), s’est déroulé de 1869 à 1879, avec pour objectifs principaux : établir une carte géographique plus précise de l’Ouest ; déterminer les points d’intérêt géologiques, botaniques et zoologiques ; et cartographier les routes et voies ferrées potentielles. Ces rapports furent publiés en annexes au rapport annuel du chef des ingénieurs de l’armée. George Wheeler et les relevés géographiques à l’ouest du 100ᵉ méridien. George Montague Wheeler fut chargé de cartographier l’Ouest américain pour le US Army Corps of Engineers à l’âge de 26 ans. Avec une équipe composée de plusieurs dizaines d’officiers de l’armée et de scientifiques civils, il entreprit ses premières expéditions en 1869 et 1871. Le soutien du public pour ces relevés se développa après la publication des photographies de William Bell et Timothy O’Sullivan sur l’Ouest, et le Congrès alloua officiellement des fonds pour cartographier les territoires situés à l’ouest du 100ᵉ méridien en 1872. Le chef des ingénieurs de l’armée, Andrew Humphreys, avait initialement conçu un relevé non seulement axé sur la cartographie géographique, mais aussi sur la compréhension des ressources économiques et de l’intérêt scientifique des possessions occidentales américaines. Il décrivit ainsi le but des relevés : « Obtenir une connaissance topographique exacte… Tout ce qui concerne les caractéristiques physiques du pays, le nombre, les habitudes et les comportements des Indiens qui pourraient vivre dans cette région, le choix des sites pouvant servir pour de futures opérations militaires ou occupations, et les facilités offertes pour construire des routes ou chemins de fer… Les ressources minérales qui pourraient être découvertes… L’influence du climat, les formations géologiques, la nature et les types de végétation, sa valeur probable pour l’agriculture et le pâturage, les proportions relatives de forêts, d’eau et autres qualités influençant sa valeur… ». Un relevé aussi vaste d’une zone aussi étendue nécessitait beaucoup de temps, mais Wheeler progressa rapidement. En 1879, de larges portions de l’Utah, du Colorado, du Nevada, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, ainsi que certaines parties de la Californie, étaient cartographiées. Cette année-là, le Congrès estima cependant que disposer de quatre relevés distincts, militaires et civils, était inefficace. Les relevés furent alors fusionnés au sein du US Geological Survey (USGS) nouvellement créé, bien que Wheeler publia plusieurs rapports ultérieurs basés sur les données déjà collectées.

1000.00 - 1500.00 €


Amérique du Nord

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WHEELER, G.

U. S. Geographical surveys west of the one-hundredth meridian. Topographical atlas.


Washington, 1878 x mm.Couverture papier servant de page de titre (découpée) et 11 cartes grand in-folio dont une grande carte dépliante "Topographical map of lake Tahoe…", 104 x 870 cm, avec déchirure au centre sur 10 cm, petit trou à l'intersection des plis et déchirure marginale en bas de carte, infimes rousseurs.

Rare carte topographique s’étendant du lac Tahoe jusqu’à Mud Flat et Horse Lake, englobant les hauteurs situées au nord du lac Pyramid, figurant routes, agglomérations, reliefs, réseaux fluviaux et détails hydrographiques.

800.00 - 1200.00 €


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JENNEY, Walter P. / NEWTON, Henry.

Topographical and geological atlas of the Black Hills of Dakota.


Julius Bien, Lith. New York, 1879 820 x 570 mm.Atlas très grand in-folio seul sans couverture ; 1 titre lithographié et 3 planches lithographiées en couleurs. Déchirures dans les planches, environ 15 cm dans la vue et quelques cm dans les cartes.

Topographical and Geological Atlas of the Black Hills of Dakota to accompany the report of Henry Newton, E.M., assistant geologist. Department of the Interior, United States Geographical and Geological Survey of the Rocky Mountain Region, J.W. Powell, in charge. Imposant et très rare atlas des premiers relevés de terrain détaillés des Black Hills. L'atlas est illustré d’une page de titre, d’une vue cavalière et de deux cartes des Black Hills lithographiées. Sans le rapport qui l'accompagne. La Carte des Black Hills du Dakota montre le relief à la fois par hachures et par courbes de niveau (dont l’intervalle n’est pas précisé) et accorde une attention particulière au réseau complexe de rivières et ruisseaux formant le bassin de la Cheyenne. On y voit un nombre frappant de villes, colonies et camps miniers surgis en quelques années à peine, tandis que la limite ouest de la réserve Sioux est fixée au 103ᵉ degré de longitude ouest. La Carte géologique des Black Hills du Dakota couvre le même secteur, sans hachures, mais distingue onze formations géologiques différentes rendues par des couleurs imprimées. Après la découverte d’or dans les Black Hills par des mineurs accompagnant l’expédition de Custer en 1874, le gouvernement fédéral expropria les Sioux Lakota de la région, en violation du traité de Fort Laramie. Tandis que colons et prospecteurs affluaient, le Département de l’Intérieur envoya en mai 1875 une vaste expédition scientifique dirigée par Walter P. Jenney, assisté par Henry Newton. Leur Rapport sur la géologie et les ressources des Black Hills du Dakota parut finalement en 1880, après de longs retards, précédé en 1879 par l’atlas présenté ici (Jenney et Newton étant déjà décédés à cette date, même si Newton vécut assez longtemps pour être indiqué comme premier auteur). L’historien Wheat attribue ce retard de publication aux luttes intestines au sein de la communauté scientifique : « Lorsqu’il fut soumis au Congrès, son impression aurait été immédiatement autorisée, si ce n’était pour une opposition égoïste et cruelle née de la crainte que le rapport ne trahisse l’inexactitude de descriptions géologiques antérieures [à peine voilée allusion à F. V. Hayden]. Cette opposition coûta la vie à M. Newton : lorsque le Congrès repoussa l’examen du rapport à une autre session, il décida d’occuper l’intervalle en revisitant les Black Hills, reprenant certaines de ses observations et consignant les résultats de l’industrie minière en plein essor. Au cours de ce travail, il contracta la fièvre typhoïde et mourut à Deadwood le 5 août 1877. » (Wheat, V:2, p. 329-30, citant Newton J.S. Newberry dans la Préface au Report).Phillips, List of Geographical Atlases in the Library of Congress, vol. I #25 Rumsey #2083. Wheat, Transmississippi West, vol. V:2, pp. 318-319, 329-331

1500.00 - 2000.00 €


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U.S. Coast and Geodetic Survey / COOK, George H. and SMOCK, John C.

A topographical map of a part of Northern New Jersey.


[Trenton], Geological Survey of New Jersey, 1882 890 x 910 mm.Carte dépliante entoilée lithographiée en couleurs divisée en 12 sections.

Carte figurant la partie nord du New Jersey (Northern New Jersey) lithographiée par Julius Bien. Établie sur une projection du U.S. Coast and Geodetic Survey. La partie sud manque. Couvre la région de Newark et la partie adjacente de New York. Les détails incluent la topographie, les réseaux de rues et de routes, les lignes ferroviaires, les villes et de nombreux autres éléments qui témoignent de la précision et du soin apportés à sa réalisation.Library of Congress : G3814.N5A1 1882 .N4

300.00 - 500.00 €


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United States Geological Survey / DUTTON, Clarence Edward.

Atlas to Accompany the Monograph on the Tertiary History of the Grand Canon District + Monographs of the United States Geological Survey, vol. II.


Washington, Julius Bien & Co. Lith. New York, 1882 x mm.Atlas in-folio, cartonnage éditeur, titre doré sur le plat. Titre, liste et 22 planches chromolithographiées + un volume in-4 de texte (vol. II). Dos renforcé de toile noire, coins et coupes légèrement frottés.

Spectaculaire atlas du Grand Canyon par Dutton accompagné du volume II de la monographie, publié dans le cadre de la Powell Geological Survey, illustré d’une remarquable série de cartes et de vues chromolithographiées d’après les artistes Thomas Moran et William Henry Holmes. Premier ouvrage publié par l’United States Geological Survey, cet atlas compte parmi les plus remarquables publications issues des grandes expéditions scientifiques de l’Ouest américain. Issu des travaux de Dutton lors de sa participation à l’expédition de John Wesley Powell dans le Grand Canyon (1879-1881), l’atlas et le texte qui l’accompagne furent des projets que Dutton reprit de Powell, lequel les avait initialement envisagés plusieurs années auparavant. Conçu comme partie d’une série devant inclure également des volumes de Powell et de Grove K. Gilbert, le plus grand géologue américain du XIXᵉ siècle, l’atlas de Dutton fut le seul à être mené à terme. Le texte décrit avec précision l’histoire géologique du Canyon, notamment son activité volcanique, domaine de spécialité de Dutton. L’atlas, quant à lui, comprend des vues lithographiées et gravées sur bois d’après les dessins de William H. Holmes et Thomas Moran, rompant avec la tradition européenne de représentation du paysage. Alors que les illustrations antérieures privilégiaient les tons verts et gris, les panoramas et croquis de Holmes se distinguent par leur exactitude presque photographique : « Holmes’s sketches and panoramas are all but photographic in their depiction of reality… The image of the Colorado Plateau and its marvelous chasm are corrected forever in science and literature. Holmes had seen the country with the eyes of an artist and a scientist » (Anderson). Parmi les planches les plus remarquables figurent : View of the Temples and Towers of the Virgin, View looking eastward from Vulcan’s Throne disclosing the Inner Gorge of the Grand Cañon, ou encore Panorama from Point Sublime in the Kaibab ; la lithographie d’après Thomas Moran représente The Transept, une gorge latérale du Bright Angel Amphitheatre dans le Kaibab. L’éditeur et compilateur de l’atlas, Clarence Edward Dutton (1841-1912), fils d’un marchand de chaussures du Connecticut, diplômé de Yale et capitaine durant la Guerre de Sécession, devint après le conflit un proche de Powell. Attaché au Powell Survey en 1875, il cartographia et étudia l’activité volcanique des régions du Kaibab et du North Rim du Grand Canyon entre 1879 et 1881. En confiant l’illustration à Moran et Holmes, Dutton fit le choix d’une représentation scientifique et topographique d’une précision inédite. William Henry Holmes (1846-1933), artiste, anthropologue, archéologue et futur directeur de musées, débuta sa carrière en illustrant les rapports paléontologiques de Fielding B. Meek en 1871. Membre de l’expédition de Hayden (1872-1879), il réalisa des vues du Yellowstone, du Mount of the Holy Cross (Colorado) et d’autres sites de l’Ouest. Pour Dutton, il exécuta en 1882 ses célèbres dessins et aquarelles du Grand Canyon. L’impression fut réalisée par Julius Bien (1826-1909), lithographe new-yorkais renommé, également connu pour sa monumentale édition chromolithographique en grand format de Audubon’s Birds of America (1858-1862). Enfin, John Wesley Powell (1834-1902), géologue, officier et explorateur de l’Ouest américain, fut le premier à diriger une expédition officielle du gouvernement des États-Unis à travers le Grand Canyon en 1869, descendant les rivières Green et Colorado.

1500.00 - 2000.00 €


Amérique du Nord

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COOK, George Hammel / GEOLOGICAL SURVEY OF NEW JERSEY.

Atlas of New Jersey.


Julius Bien and C°, New York, 1888 615 x 445 mm.Atlas grand in-folio en feuilles doubles comprenant 17 cartes régionales, 1 carte de l'état du New Jersey et 1 carte de reliefs, toutes lithographiées en couleurs sauf pour la carte de l'état du New Jersey. Feuille (1) de couverture de papier gris ornée d'une carte indexant le nom de toutes cartes comprises dans l'atlas. Infimes rousseurs, petites déchirures dans les marges parfois affectant la bordure de la carte.

L'atlas "D’après les levés originaux basés sur la triangulation de l’U.S. Coast and Geodetic Survey", figure les comtés, cantons, établissements, chemins de fer, routes, stations de sauvetage, phares, etc. Au cours du XIXᵉ siècle, à différentes époques, l’État du New Jersey compta un géologue d’État. Après une interruption de trois ans, de 1861 à 1864, “Une loi pour achever l’étude géologique de l’État” fut adoptée le 30 mars 1864. George Hammell Cook (1818–1889) reçut alors le poste et la charge. Ancien ingénieur civil et professeur à l’université Rutgers, il a été l’assistant géologue de Kitchell durant l’exploration géologique des années 1850. En 1864, Cook est également devenu vice-président du collège Rutgers ; il a joué un rôle déterminant dans la démarche de l’institution pour obtenir le statut de land-grant college (université bénéficiaire de terres fédérales). »LeGear. Atlases of the United States, L5609; Schwartz, Seymour I. and Ehrenberg, Ralph E. The mapping of America, p. 310.

500.00 - 800.00 €


Amérique du Nord

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SPURR, Josiah Edward.

Atlas to Accompany Monograph XXXI on the Geology of the Aspect District Colorado.


Washington, Julius Bien & Co., 1898 x mm.Un atlas in-folio, cartonnage éditeur, titre doré sur le plat + un volume de texte in-4 en cartonnage éditeur; 27 cartes et coupes en chromolithographie (dont 2 sur double page), complet. Bel exemplaire.

L’atlas comprend 27 cartes (dont 2 sur double page) montrant la topographie et la géologie des montagnes autour d’Aspen, incluant des cartes pour Aspen, Tourtelotte Park, Hunter Park, Lenado, Smuggler Mountain, etc. L'atlas accompagne la monographie de Samuel Franklin Emmons (1841-1911), géologue en chef responsable de la division du Colorado du United States Geological Survey. Emmons est également connu pour avoir révélé en 1872 la célèbre supercherie des champs de diamants du Colorado. Les cartes sont lithographiées, certaines en couleur (chromolithographie) pour faire ressortir les unités géologiques. L’atlas rassemble les cartes géologiques superposées sur les relevés topographiques de base (topographie fine) pour une interprétation géologique en contexte. L’échelle des cartes varie : certaines feuilles sont à l’échelle d’un demi-mille à un mille par pouce (c’est-à-dire des échelles fines pour couvrir des zones localisées).

300.00 - 500.00 €


Amérique du Nord

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U. S. GEOLOGICAL SURVEY / WALCOTT, Charles Doolitle.

Land Classification Map, New York, Mt. Marcy and Vicinity.


Washington, D.C., 1899 910 x 665 mm.Grande carte pliée par le milieu. Dimensions de la feuille : 102 x 76 cm. Bel exemplaire.

Carte des Adirondacks et de l’État de New York. Henry Gannett, géomètre en chef ; H.M. Wilson, géographe responsable ; triangulation par le U.S. Coast and Geodetic Survey ; topographie par E.C. Barnard… Indique le bois exploitable, les bois élagués et les terres défrichées.

300.00 - 500.00 €


Amérique du Nord

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U.S. GEOLOGICAL SURVEY. / CLARK, W. B.

Physical atlas of Maryland Allegany County. Map of Allegany county showing the geological formations and agricultural soils / Maryland Geological Survey…


[Baltimore], Maryland Geological Survey, 1900 600 x 500 mm.Atlas grand in-folio, couverture débrochée et abimée. Six cartes lithographiées en couleurs. 52 x 43 cm chacune. Papier un peu jauni.

[Carte du comté d’Allegany montrant les formations géologiques et les sols agricoles dressée par le Maryland Geological Survey, W.m Bullock Clark, géologue d’État, en coopération avec l’U.S. Geological Survey, Charles D. Walcott, directeur, et l’U.S. Soil Survey, Milton Whitney, directeur ; géologie par C.C. O’Harra et R.B. Rowe ; sols par C.W. Dorsey]. Cette carte au 1 : 62 500 a été réalisée dans le cadre d'une étude approfondie de la géologie et des ressources minérales du comté d'Allegany, dirigée par William Bullock Clark, géologue d'État. Elle a été publiée par la Johns Hopkins Press en 1900.

500.00 - 1000.00 €


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Geological Survey (U.S.) .

Proposed Shenandoah Valley National Park, Virginia.


1926 890 x 700 mm.Repliée en quatre. Bel exemplaire.

Carte figurant le projet de parc national dans la vallée de Shenandoah en Virginie, échelle au 1:125,000, imprimée en 1926. Le relief est représenté par des courbes de niveau et des cotes altimétriques. Création du Parc national de Shenandoah (Virginie). En 1924, la Chambre de commerce de Virginie propose d’y établir un parc national pour préserver la beauté En 1924, la Chambre de commerce de Virginie propose d’y établir un parc national pour préserver la beauté naturelle de la région et stimuler le tourisme. La carte du Proposed Shenandoah Valley National Park présente les limites envisagées du futur parc et met en valeur les routes panoramiques, comme la future Skyline Drive. En avril 1926, la commission des parcs recommanda la création des parcs nationaux de Shenandoah et des Great Smoky Mountains, le président Calvin Coolidge signa la loi d'application le 22 mai 1926. La superficie initiale du parc national de Shenandoah devait être de 521 000 acres. Le Congrès approuve la création en 1926 et le parc est inauguré en 1935. Les populations et les communautés appalachiennes vivant dans la vallée de Shenandoah sont déplacées à la suite de la création du parc national de Shenandoah. L'exode des populations des Appalaches en Virginie s'inscrit dans le cadre des politiques du New Deal de Franklin D. Roosevelt visant à créer davantage d'emplois pendant la Grande Dépression. Les programmes du New Deal (notamment le Civilian Conservation Corps) contribuèrent à aménager les routes et les infrastructures. Le déplacement des communautés des Appalaches de Virginie entre 1930 et 1940 fut une tragédie pour les communautés touchées. Southern Appalachian National Park Committee. La Commission pour la création d’un parc national dans les Blue Ridge Mountains fut nommée par le secrétaire à l’Intérieur des États-Unis en février 1924 pour identifier un site convenable pour un nouveau parc national dans les Appalaches du Sud. Le comité rassemblait des aménageurs de parcs, des arboristes et des scientifiques afin de trouver une région facilement accessible depuis la côte Est, tout en présentant des qualités naturelles suffisantes pour être protégées. Après étude, le comité recommanda la région nord des Monts Blue Ridge (Virginie) comme emplacement optimal, en partie parce qu’elle répondait aux critères du National Park Service pour un nouveau parc. Cette sélection marqua le démarrage officiel du processus qui aboutira à l’acquisition des terres, à l’expropriation des habitations, et finalement à la création du parc.Library of Congress : G3882.S5 1926 .G4

300.00 - 500.00 €


Amérique du Nord

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GEOLOGICAL SURVEY (U.S.).

Proposed Great Smoky Mountains National Park, North Carolina-Tennessee.


U.S. Geological Survey, 1926 610 x 750 mm.Bel exemplaire.

Cartographie gouvernementale américaine dans les Smoky Mountains (USGS). En 1926, la même année où l’approbation par le Congrès du concept de parc permit le lancement d’une collecte de fonds privée, l’USGS produisit une remarquable carte topographique du « Proposed Great Smoky Mountains National Park, North Carolina-Tennessee » à l’échelle de 1:125 000. Elle était basée sur des levés réalisés pour des cartes antérieures. La carte montre la topographie de la région au moyen de courbes de niveau espacées de deux cents pieds. La zone proposée pour le parc est délimitée en rouge " Proposed Great Smoky Mountains National Park, North Carolina-Tennessee". L’U.S. Geological Survey publia également une série de cartes à grande échelle du parc proposée entre 1926 et 1931, comprenant une carte index. À l’échelle de 1:24 000, avec des courbes de niveau de vingt pieds, ces cartes étaient extrêmement détaillées et furent probablement utilisées à la fois pour la planification et pour enregistrer les acquisitions foncières complexes nécessaires à la création du parc. Cet ensemble de cartes fut réalisé à une échelle très inhabituelle pour l’époque. Ce n’est qu’en 1950 que la production cartographique officielle de l’USGS adopta cette échelle pour les quadrilatères topographiques de 7,5 minutes, remplaçant les cartes antérieures de plus petite échelle. La nécessité d’élaborer ces cartes fut sans aucun doute suscitée par les nombreux obstacles à la création d’un parc dans les Great Smoky Mountains, obstacles qui persistèrent même après l’approbation du plan par le Congrès. Outre l’opposition de certains habitants locaux et des intérêts miniers et forestiers solidement établis, se posait la question plus vaste du financement. Contrairement aux parcs nationaux de l’Ouest, créés sur des terres publiques, les terrains destinés à ce parc devaient être achetés à des milliers de propriétaires détenant plus de 6 600 parcelles. Le plan initial exigeait que tous les fonds soient levés indépendamment du gouvernement fédéral. Le montant des fonds nécessaires était considérable. Les compagnies forestières, réticentes à vendre leurs terres, augmentèrent le prix à l’acre de leurs propriétés, lesquelles comprenaient nombre des sites les plus remarquables prévus pour le parc. Bien que la législation de 1926 autorisât l’achat de terres au Tennessee et en Caroline du Nord, qui seraient ensuite cédées au gouvernement fédéral pour le parc, aucun pouvoir de réquisition n’était accordé aux États. Les terrains acquis pour le parc devaient être achetés auprès de propriétaires consentants, souvent à un prix gonflé. Au printemps 1926, les groupes de chacun des deux États avaient déjà recueilli plus d’un million de dollars. Les législatures de Caroline du Nord et du Tennessee apportèrent chacune environ deux millions de dollars. Avec cinq millions de dollars disponibles, les promoteurs du parc commencèrent à acheter des parcelles. Lorsque les prix demandés pour certains des sites les plus pittoresques, y compris Upper Greenbrier, le mont Guyot, le mont LeConte, les Chimneys et une partie du Clingman’s Dome appartenant à la Champion Fibre Company, dépassèrent largement les ressources disponibles, John D. Rockefeller Jr. fit don de cinq millions de dollars supplémentaires, en mémoire de sa mère, par l’intermédiaire du Laura Spelman Rockefeller Memorial Fund. Aujourd’hui, une stèle à Newfound Gap, à la frontière entre la Caroline du Nord et le Tennessee, commémore ce généreux don. En 1931, deux ans avant que le gouvernement fédéral ne contribue les deux millions de dollars finaux nécessaires à l’achèvement des achats fonciers, l’USGS publia une autre carte du parc à l’échelle de 1:125 000. Bien que cette édition ne fasse pas partie des collections cartographiques de la Bibliothèque du Congrès, elle fut réimprimée sans révision en 1978, comme on la voit ici. Une carte fondée sur des levés effectués entre 1927 et 1931 fut publiée par l’USGS en deux feuilles en 1934, à l’échelle de 1:62 500. L’ensemble des cartes produites par l’USGS entre 1926 et 1931 à l’échelle de 1:24 000 est étroitement lié aux cartes ultérieures des zones entourant le parc et acheva la couverture quadrangulaire de celui-ci. Les données de cet ensemble de cartes, représentant l’intérieur du parc, furent finalement intégrées à celles des cartes de base représentant les zones extérieures, afin de constituer les premières cartes topographiques complètes du parc et de ses environs.

500.00 - 700.00 €


Amérique du Nord

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MATTHES, François E. and EVANS, Richard T.

Topographic map of the Grand Canyon National Park Arizona.


U.S. Geological Survey, 1927 1060 x 940 mm.Carte en 2 ff. (West and East part) chacune repliée en quatre. Bel exemplaire.

Première édition publiée en 1927 de cette carte du Parc national du Grand Canyon publié par l’U.S. Geological Survey en projection polyconique. Cette superbe carte de grand format du parc national du Grand Canyon, en Arizona, fut imprimée pour la première fois en 1927, sur la base de relevés effectués entre 1902 et 1923 par François E. Matthes et Richard T. Evans. Elle est établie à l’échelle 1:6000, avec des courbes de niveau espacées de 50 pieds, et comporte des ajustements du datum afin de garantir la précision. L’utilisation de la projection polyconique et l’adaptation au datum nord-américain correspondent aux pratiques cartographiques du début du XXᵉ siècle, conçues pour fournir un détail topographique précis à des fins de navigation et d’études géologiques. Les instructions demandant de diminuer les altitudes de quatre pieds reflètent l’évolution des normes de mesure au fil du temps. En tant que document historique, cette carte témoigne des méthodes de levés et de cartographie à une époque où ces activités étaient essentielles à l’exploration et au développement des parcs nationaux. Son utilité réside dans sa capacité à représenter avec exactitude le relief complexe du Grand Canyon, une caractéristique indispensable tant pour les usagers historiques que contemporains.Library of Congress : G4332.G7 1948 .G41 TIL

500.00 - 1000.00 €


Amérique du Nord

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CHEVALIER, Michel.

Histoire et description des voies de communication aux États-Unis et des travaux d'art qui en dépendent. [Atlas seul].


Paris, Charles Gosselin 1840-41. 550 x 372 mm.Atlas in-folio seul sans les 2 vol. de texte, 19 planches doubles gravées (complet). Iére de couverture de livraison seule avec cachet : "Ministère de l'Instruction Publique / Dépôt de souscription". Couverture légèrement brunie et usagée. Cartes en très bon état.

Atlas comprenant 19 cartes et plans gravés à double page, avec des vignettes représentant des voies ferrées et des schémas d’ingénierie. CHEVALIER, Michel (1806-1879). Lorsqu’en 1833 le gouvernement français envoya Chevalier en Amérique, il était un économiste de premier plan s’efforçant d’analyser les voies de communication récemment construites. Son séjour dura près de deux ans, période pendant laquelle il consigna ses premières observations sur le transport aux États-Unis, publiées ici. Son ouvrage "Histoire et description des voies de communication aux États-Unis…" contient des descriptions de divers chemins de fer, canaux et grands ponts le long de la côte est, ainsi que dans les régions des Grands Lacs et du Saint-Laurent au Canada. Les cartes et plans présentent les canaux et chemins de fer de New York, Pennsylvanie, New Jersey et Maryland, ainsi que des plans techniques détaillant les structures des wagons de la Baltimore and Ohio Railroad, du canal Schuylkill, du canal Cornwall, du viaduc de Patapsco, du pont-aqueduc sur le Potomac à Georgetown, du Morris Canal et d’autres ouvrages.Kress C.5134; Monaghan 425, 427; Sabin 12583.

1000.00 - 1500.00 €


Amérique du Nord

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FREMONT, John Charles.

Map of Oregon and upper California from the surveys of John Charles Frémont and other authorities.


Washington, The Senate, 1848. 860 x 690 mm.Carte lithographiée et repliée d'origine. Limites en coloris d'époque. Traces de pliures, infimes rousseurs.

Map Of Oregon And Upper California From the Surveys of John Charles Fremont And other Authorities. Drawn By Charles Preuss Under the Order of the Senate Of The United States, Washington City 1848. Lithy. by E. Weber & Co. Balto. En carton : "Profile of the travelling route from the South Pass of the Rocky Mountains to the Bay of San Francisco." La carte de Frémont fut à l’origine publiée pour accompagner son "Geographical Memoir upon Upper California." La carte de Fremont "Map of Oregon and Upper California" est sans conteste l’une des cartes les plus importantes du XIXᵉ siècle pour l’Ouest américain. La carte, dessinée par Charles Preuss, apporte pour la première fois des précisions sur le Grand Bassin. La carte et le mémoire géographique ont une double importance historique : d’abord comme contribution au savoir géographique en 1848, ensuite comme documents historiques concernant la remarquable troisième expédition de Frémont… [La carte] est un rapport merveilleusement graphique de l’itinéraire de l’expédition de 1845-46 et de ses observations… Comme contribution au savoir cartographique, Frémont lui-même en fit l’éloge : « La carte a été expressément construite pour présenter ensemble les deux pays, l’Oregon et la Haute-Californie. On la croit être la plus exacte jamais parue sur l’un ou l’autre ; et c’est certainement la seule qui montre la structure et la configuration de l’intérieur de la Haute-Californie » (Wheat).WC 150; Wheat 559 ; Schwartz and Ehrenberg, The Mapping of America, 275, 278

400.00 - 600.00 €


Canada

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BOUCHETTE, Joseph.

Map of the Provinces of Canada, New Brunswick, Nova Scotia, Newfoundland, and Prince Edward Island with a Large Section of the United States and Exhibiting the Boundary of the British Dominions in North America (portion), According to the Treaties of


Sherman & Smith, New-York, 1853 1200 x 2225 mm.Carte en 6 feuilles dépliantes entoilées, elles-mêmes découpées en 6 segments. Feuilles jaunies et empoussiérées.

Ėdition de 1853 à New-York, la première édition parut en 1846. Winearls mentionne deux éditions ultérieures de la carte, en 1852 et 1853. La carte a été gravée et imprimée à New York par Sherman et Smith et non à Londres par J. & C. Walker et James Wyld, comme ce fut le cas pour l’édition de 1831. Cette carte constitue une révision approfondie et un nouveau tracé, à la même échelle, de la carte de 1831 de Bouchette sur le Haut et le Bas-Canada. Le tracé de la carte s’étend vers l’est afin d’inclure l’ensemble de la Nouvelle-Écosse et, plus au nord, l’île d’Anticosti. De nouveaux cartons des environs de Montréal, du lac Supérieur et du district du Niagara ont été ajoutés, tandis que les autres cartons consacrés à Terre-Neuve et à l’Amérique du Nord britannique ont été entièrement révisés. Les modifications des frontières canado-américaines dans l’Oregon (1846) et dans le Maine (1842) sont indiquées, de même que les trois premières lignes de chemin de fer canadiennes, encore très courtes (comparées au grand nombre déjà en construction aux États-Unis). Par ailleurs, de nombreuses autres révisions ont été apportées à la carte principale, soigneusement documentées par Winearls. Les droits d’auteur sont enregistrés pour le Canada et pour New York. Il s’agit de la deuxième grande carte canadienne réalisée par des Canadiens mais gravée en Amérique, après la carte des Canadas par David Taylor en 1834.

4000.00 - 6000.00 €


Antilles

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SAINT-CLAIRE DEVILLE, Charles.

Carte de la température des eaux à la surface de la mer des Antilles, du Golfe du Mexique et de l'Océan Atlantique…


(Paris), Impr. de F. Chardon aîné, 1852 490 x 630 mm.Carte empoussiérée, rousseurs.

Carte de la température des eaux à la surface de la mer des Antilles, du Golfe du Mexique et de l'Océan Atlantique, entre le 55° degré de longitude occidentale et la Côte d'Amérique / par Ch. Sainte-Claire Deville ; Gravé par G. Lemaitre. Publiée dans "Voyage géologique aux Antilles et aux îles de Ténériffe et de Fogo / par Ch. Sainte-Claire Deville,…, Paris : Gide et J. Baudry, 1848-1859". Une des premières cartes à visualiser la température de surface de la mer dans cette zone tropicale et subtropicale. Illustre comment les variations de température marine influencent les courants océaniques (par exemple, le Courant de Floride) et les systèmes climatiques.

200.00 - 300.00 €


Colombie

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CODAZZI, Agustin; PAZ, Manuel Maria; PEREZ, Felipe.

Atlas de los Estados Unidos de Colombia, Antigua Nueva Granada.


París, Tipografía y litografía de Renou y Maulde, 1865 x mm.Grand in-foilo, 1/2 toile, cartonnage vert, titre doré sur le plat ; 11 cartes. Infimes rousseurs, papier légèrement jauni, déchirure en bas de la feuille d'introduction.

Atlas de los Estados Unidos de Colombia, Antigua Nueva Granada, que comprende las cartas jeográficas de los Estados en que está dividida la República, construídas de órden del Gobierno General con arreglo a los trabajos corográficos del General Agustín Codazzi i a otros documentos oficiales. Por Manuel Ponce de León y Manuel María Paz. [Atlas des États-Unis de Colombie, ancienne Nouvelle-Grenade, qui comprend les cartes géographiques des États dans lesquels la République est divisée, construites par ordre du Gouvernement général conformément aux travaux chorographiques du général Agustín Codazzi et à d’autres documents officiels]. Illustré des 11 cartes suivantes : - Estado de Antioquia - Estado de Bolívar- Estado de Boyacá (double) - Estado del Cauca (dépliante) - Parte Oriental i menos poblada del Estado del Cauca- Estado de Cundinamarca - Parte Oriental i menos poblada del Estado de Cundinamarca - Estado del Magdalena (double) - Estado de Panamá (double) - Estado de Santander - Estado del Tolima. Codazzi releva les cartes de vingt-sept des trente-deux provinces dans lesquelles la Nouvelle-Grenade était divisée en 1851. Les cartes des provinces ne furent jamais publiées du vivant d’Agustín Codazzi. Les travaux cartographiques de la Commission Chorographique furent compilés dans les atlas publiés en 1865 et en 1889, basés sur les travaux de la Commission. « Agustín Codazzi mourut en février 1859, alors qu’il se dirigeait pour explorer les deux provinces qui manquaient encore à l’achèvement des travaux de terrain de la Commission Chorographique. Il faudrait quarante années supplémentaires pour mener ceux-ci à leur terme avec la publication de la dernière de ses cartes. Quelques mois après le décès de Codazzi, le gouvernement nomma Manuel María Paz et Manuel Ponce de León, le premier ayant été le plus proche collaborateur de Codazzi durant la majeure partie des travaux, afin de procéder au classement des volumineux matériaux produits par la Commission Chorographique au cours de neuf années de labeur. Plus tard, entre 1862 et 1863, Felipe Pérez publia sa Géographie physique et politique des États-Unis de Colombie, entièrement fondée sur les notes et rapports de Codazzi. Cette ouvrage devint la principale source de connaissance géographique en Colombie jusqu’au cœur du XXᵉ siècle. En 1864, le gouvernement ordonna la publication de l’Atlas des États-Unis de Colombie et de la Carte géographique des États-Unis de Colombie qui, réédités en 1889 et 1890, demeurèrent la représentation cartographique officielle du pays jusqu’en 1931, date à laquelle l’Atlas et la carte générale furent remplacés par les cartes produites par l’Office des Longitudes. » (Efraín Sánchez Cabra. Agustín Codazzi y los primeros mapas nacionales de Colombia y Venezuela). Agustín Codazzi est né à Lugo, en Italie, en 1793 et est mort à Espíritu Santo - aujourd'hui la municipalité de Codazzi, en Colombie - en 1859. Avant d'organiser et de diriger la commission corographique de la Nouvelle-Grenade, Codazzi a été soldat de Napoléon, commerçant en Méditerranée, aventurier en Europe centrale, pirate dans les Caraïbes, mercenaire à la Nouvelle-Grenade, chef d'état-major des forces armées vénézuéliennes et bras droit de Páez, ainsi que scientifique dans les académies des sciences d'Europe, très respecté par Humboldt. En 1827, il accompagne le libérateur Simón Bolívar lors de son dernier voyage au Venezuela et se lie d'amitié avec José Antonio Páez. Après la désintégration de la Grande Colombie, Páez le charge de dresser une carte complète du Venezuela. Il est assisté dans ce travail par le dessinateur Carmelo Fernández et les historiens Rafael María Baralt et Ramón Díaz. En 1848, il accompagne José Antonio Páez dans le soulèvement qu'il promeut au Venezuela, mais la protestation armée n'aboutit pas et Codazzi s'exile. En Nouvelle-Grenade, le gouvernement du général Tomás Cipriano de Mosquera lui confie des études géographiques similaires à celles réalisées au Venezuela, et il reçoit le grade de colonel du génie. En 1850, il prend la direction de la Comisión Corográfica sous le gouvernement de José Hilario López.Conf. : Efraín Sánchez Cabra : Agustín Codazzi y los primeros mapas nacionales de Colombia y Venezuela

2000.00 - 3000.00 €


Turquie

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RUSSEGGER, Joseph.

Geognostische Karte des Taurus und seiner Nebenzweige in den Paschaliken Adana und Marasch…


Im K: K: Militärisch - geographischen Institute zu Wien, 1842 580 x 470 mm.Carte dépliante en 4 sections entoilée, lithographiée en couleurs. Mentions manuscrites.

Geognostische Karte des Taurus und seiner Nebenzweige in den Paschaliken Adana und Marasch, nebst dem angrenzenden Theile des Paschalikes von Aleppo / nach den Bestmmungen des K. K. Bergrathes Joseph Russegger und mit Benützung der neuesten Quellen in K. K. Militärisch-geographischen Institute zu Wien zusammengestelt. Echelle, ca. 1:580 000. La carte est tirée de : Tiré de : Reisen in Europa, Asien und Afrika : Atlas mit besonderer Rücksicht auf die naturwissenschaftlichen Verhältnisse der betreffenden Länder / unternommen in den Jahren 1835 bis 1841, von Joseph Russegger. Annotations manuscrites : "Carte coloriée à l'huile au moyen d'autant de plaques qu'il y a de couleurs sous la direction du major Skribanek, à l'Institut Lithographique Impérial. Pour chaque couleur, chaque cent recevant ainsi sa couleur au moyen de l'impression lithographique, coute 7fr50c. Comparativement au coloriage à la main, cette méthode est bien plus prompte & malgré les soins particuliers qu'elle exige pour l'ajustement des feuilles sur les plaques, elle parait meilleur marché que le coloriage à la main-au moins à Vienne". Quelques ajouts mauscrits concernant la géologie. Les Taurus : chaîne de montagnes de Turquie, formant la bordure sud-est du plateau de l'Anatolie.

200.00 - 300.00 €


Turquie

geological map33
ABICH, Herman.

Atlas zu den geologischen Forschungen in den Kaukasischen Ländern. II. Theil, Geologie des Armenischen Hochlandes, Westhälfte.


Wien, Alfred Holder, 1882 660 x 410 mm.II. Theil. Sous couverture gr. In-folio, 4 planches lithographiées. Couverture très abimée. Rousseurs éparses et petites déchirures en marges.

Atlas des recherches géologiques dans les pays caucasiens — Tome II : Géologie du Haut-Plateau arménien, moitié occidentale (Westhälfte). Ouvrage cartographique accompagnant le texte du tome II (1882) de Geologische Forschungen in den kaukasischen Ländern. Ensemble de 4 planches (cartes géologiques en couleurs et panoramas), formats variables. L’atlas comprend des cartes d’ensemble et vues panoramiques expliquant la structure volcanique et tectonique de la bordure occidentale du Haut-Plateau arménien. Hermann (Otto Wilhelm) Abich (1806–1886), géologue et minéralogiste, souvent considéré comme le « père de la géologie caucasienne. Sur recommandation de Humboldt et von Buch, il fut nommé en 1842 professeur de minéralogie et de géologie à l’université de Dorpat (aujourd’hui Tartu, Estonie). Dès 1844, il fut envoyé par le gouvernement russe dans le Haut-plateau arménien, afin d’en étudier les conditions géologiques. Cette mission marqua sa carrière entière. Après une exploration initiale des zones frontalières turco-persanes, il dressa une carte géologique du mont Ararat et réalisa l’ascension de ce volcan. Ses rapports à Saint-Pétersbourg suscitèrent un grand intérêt, si bien qu’il obtint année après année de nouvelles prolongations de mission. Ses recherches s’étendirent au Daghestan, à la région de Bakou, puis à tout le Caucase. Au total, Abich consacra près de 28 années à l’exploration géologique, géographique et météorologique du Caucase, de l’Arménie, de la Transcaucasie, de la Perse et de la Crimée. Il fut le premier à mener une étude rigoureuse et systématique de ces régions.- Zentralbibliothek Zürich (cote : ZB Kartensammlung, NFF 31)

200.00 - 300.00 €


Turquie

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KENAN, Damat / SAYAR, Ahmed Malik.

Carte Géologique d'Anatolie.


Stamboul, Imprimerie impériale, 1920 620 x 860 mm.Carte lithographiée en couleurs, repliée. Dimensions totales : 73 x 90 cm. Hommage manuscrit de G. Nègre à la Société géologique de France. Nombreuses annotations et traductions manuscrites en français.

Carte géologique de l’Asie Mineure, par Damat Kenan et Ahmet Malik Sayar. Publiée et imprimée en 1336 du calendrier rûmî. Le texte est en turc ottoan. Comprend une légende identifiant les zones géologiques et l’emplacement des mines, avec une légende en couleurs pour les dépôts minéraux. La carte indique également les routes et les chemins de fer. Le style de la carte est scientifique et pragmatique, conçue à la fois pour l’étude académique et pour une application pratique dans les domaines de la mine et de la géologie. Elle couvre les trois quarts occidentaux de l’Anatolie, incluant Chypre, certaines parties du nord de la Syrie et du Liban, ainsi que la Thrace orientale. Son objet est d’identifier les formations géologiques et les ressources minérales, essentielles au développement économique et industriel. Créée durant les dernières années de l’Empire ottoman, la carte reflète la transition vers la République turque. Elle fut produite avec l’intention de soutenir la nouvelle nation en valorisant ses ressources naturelles. La carte servit d’outil fondamental pour l’exploration scientifique et la gestion des ressources, en accord avec les efforts de modernisation menés par Mustafa Kemal Atatürk. La carte met en évidence les principaux ports et lignes de chemin de fer, notamment le chemin de fer de Bagdad, essentiel au transport des minerais. Elle identifie 22 minéraux différents, témoignant de la richesse en ressources de la région. Le quart oriental de l’Anatolie est omis, reflétant les incertitudes géopolitiques de l’époque. Cette carte demeure une représentation rare et capitale de la cartographie géologique du début du Xxe siècle en Turquie, illustrant le lien étroit entre la recherche scientifique et le développement national. Cette rare carte de grand format, publiée séparément, est la première carte géologique complète de la Turquie. (Pour un descriptif plus complet confer David Rumsey Map Collection). Cette importante carte est, en outre, dotée d'un hommage manuscrit de Georges Nègre à la Société géologique de France : "Hommage à la Soc. Géol. De Fance en souvenir d'un an passé en pays Kémaliste (1920-1921)". Signé G. Nègre et daté Juin 1922. Traductions manuscrites en français du texte ottoman et des indications cartographiques. Georges Nègre est l’auteur d’un Mémoire sur les inondations : "Étude d’un canal souterrain Paris-Poissy", publié en 1912, il a également écrit "Excursions géologiques dans les environs de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux", publié en 1911.- David Rumsey Map Collection, 13288.000.

200.00 - 300.00 €


Arabie

geological map35
RABUSSON, A.

Carte du golfe Arabique des petits géographes grecs...


Paris, 1845 565 x 770 mm.Carte autographiée. Rousseurs éparses, déchirure dans la marge affectant le bord de la carte. Volcan (en haut à gauche) colorié en rouge à l'époque.

Carte du golfe Arabique des petits géographes grecs (différent du golfe arabique actuel) par A. Rabusson. En carton en bas à gauche "Plan particulier de la rade de Caryande", dotée également de 4 profils côtiers. "Autographié et Publié au Magasin des Cartes Géographiques; rue Lafitte, N°31, Paris". Représente le golfe Arabique ou golfe Persique selon les connaissances des anciens géographes grecs, selon l'hypothèse qui tendait à placer au sud de la mer Egée le sinus arabicus des anciens (Mer Rouge).

200.00 - 400.00 €


Arabie

geological map36
United States Geological Survey of the Kingdom of Saudi Arabia.

Geological maps of the Kingdom of Saudi Arabia (13 maps).


Washington, D.C., U.S. Geological Survey, 1958-1963 x mm.13 cartes imprimées en couleurs repliées dans leurs enveloppes de présentation. Parfait état. Dimensions à titre indicatif d'une carte : 103 x 101 cm.

Ensemble de 13 cartes d’une série de vingt et une cartes bilingues et à double datation publiées dans le cadre d’une collaboration entre le gouvernement de l’Arabie saoudite et de l’U. S. Geological Survey. Ce projet fut le premier à produire une série complète de cartes géologiques et géographiques du Royaume d’Arabie saoudite et joua un rôle déterminant dans son émergence en tant que puissance mondiale majeure dans la production de ressources naturelles. Le superviseur du projet était un géologue chevronné, Glen F. Brown, qui s’était déjà rendu dans le Royaume au milieu des années 1940 et y avait noué d’excellentes relations avec les responsables saoudiens. Ces derniers lui demandèrent de renouveler sa coopération en 1950, ce qui aboutit à la formation d’une équipe composée de Brown, de géologues désignés par le ministère saoudien des Finances et de l’Économie nationale ainsi que de géologues de Saudi Aramco. R. A. Bramkamp et L. F. Ramirez, figuraient parmi les géologues les plus éminents d’Aramco. Aux côtés de Glen F. Brown qui devait superviser la collaboration, Bramkamp avait, en février 1955, conçu l’ensemble du programme, définissant tout, depuis les échelles des cartes, les zones de responsabilité et les types de représentation du relief jusqu’aux toponymes bilingues. En tant que géologue en chef d’Aramco, Bramkamp était chargé de la compilation des zones de l’Arabie où affleurent les sédiments. Cette responsabilité fut reprise par Ramirez à la suite du décès prématuré de Bramkamp en septembre 1958. Les topographes divisèrent la péninsule en 21 sections quadrangulaires (numérotées I-200 à I-220), chacune couvrant une zone de 3 degrés de longitude sur 4 degrés de latitude. Toutes les cartes furent produites à l’échelle 1:500 000 et publiées en deux séries : une carte combinant géographie et géologie (marquée de l’annexe « A ») et une carte de géographie seule (« B »).La première carte géographique de quadrilatère fut publiée en juillet 1956 et la dernière en septembre 1962 […] La première feuille de la série géologique fut publiée en juillet 1956 et la dernière au début de 1964. Bien que motivée à long terme par la recherche de pétrole, de gaz et de minerais, l’exploration des ressources du royaume trouva son premier moteur dans le besoin vital en eau. En 1944, le roi ʿAbd al-ʿAzīz fit appel aux États-Unis pour l’envoi d’un expert capable d’identifier et de cartographier les ressources naturelles, notamment les nappes phréatiques. Dix ans plus tard, en 1954, le ministère saoudien des Finances, l’USGS et Aramco lancèrent la première série complète de cartes géographiques et géologiques du pays, publiées en arabe et en anglais. Ce projet, soutenu personnellement par Ibn Saoud, servit non seulement à la prospection des ressources, mais aussi au développement de l’agriculture, des infrastructures civiles et militaires. Ses résultats, fondateurs, demeurent à l’origine de toute cartographie moderne du Royaume. Liste des cartes : - Geologic map of the central Persian Gulf quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp and Leon F. Ramirez - Geologic map of the southern Hijaz quadrangle, Kingdom of Saudi Arabia By Glen F. Brown, Roy O. Jackson, R.G. Bogue, and W.H. MacLean - Geologic map of the nortwestern Hijaz quadrangle, Kingdom of Saudi Arabia By Glen F. Brown, Roy O. Jackson, R.G. Bogue, and Edward L. Elberg Jr. - Geologic map of the Wadin Al Batin quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp and Leon F. Ramirez - Geologic map of the Asir quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Glen F. Brown and Roy O. Jackson - Geologic map of the northern Tuwayq quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp and Leon F. Ramirez - Geologic map of the Tihamat Ash Sham quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Glen F. Brown and Roy O. Jackson - Geologic map of the Wadi Ar Rimah quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp, Leon F. Ramirez, Glen F. Brown, and Arthur E. Pocock - Geologic map of the Darb Zubaydah quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp and Leon F. Ramirez - Geologic map of the Jaw-Sakakah quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp, Leon F. Ramirez, Max Steineke, and William H. Reiss - Geologic map of the Wadi As Sihran quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp, Glen F. Brown, Donald A. Holm and Newton M. Layne Jr. - Geologic map of the western Rub Al Khali quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Richard A. Bramkamp, Ruel D. Gierhart, Lloyd D. Owens and Leon F. Ramirez - Geologic map of the southern Nadj quadrangle Kingdom of Saudi Arabia By Roy O. Jackson, Richard G. Bogue, Glen F. Brown and Ruel D. Gierhart. - James V. Parry, "Mapping Arabia", in : Saudi Aramco World 2004/1

1500.00 - 2000.00 €


Inde

geological map37
BLANFORD, Henry Francis.

Rainfall chart of India, showing the average annual distribution of the rainfall according to locality and season.


Calcutta, 1883/January 1884 1000 x 960 mm.Carte dépliante en 12 sections entoilée. Lithographie en couleurs. Bel exemplaire.

Monumentale et rare carte pluviométrique de l'Inde compilée pour le Gouvernement de l'Inde par H. F. Blanford "Compiled for the Government of India by Henry F. Blanford, F.R.S., meteorological reporter to the Government of India, Calcutta, 1883". "L’introduction de la météorologie scientifique en Inde est remarquable. Les Britanniques furent les premiers à introduire une météorologie organisée et des systèmes d’alerte aux tempêtes en Inde afin de servir leurs intérêts impériaux. L’un des administrateurs et scientifiques britanniques les plus éminents à avoir introduit la météorologie scientifique en Inde fut Henry Francis Blanford. Après avoir été nommé secrétaire honoraire de l’Asiatic Society of Bengal en 1864, il commença des expériences météorologiques détaillées en Inde. La même année, avec l’aide d’un de ses collègues, il présenta également un rapport sur le cyclone de Calcutta et recommanda la mise en place de systèmes d’alerte aux tempêtes dans divers ports. Lorsque le Bengal Provincial Meteorological Office fut créé en 1867, il fut nommé rapporteur météorologique et entreprit de constituer une organisation à l’échelle de toute l’Inde pour la collecte et la diffusion des données météorologiques. Finalement, grâce à son initiative personnelle et au soutien du gouvernement britannique, le Département météorologique de l’Inde fut établi en 1875. H.F. Blanford en fut nommé le premier rapporteur météorologique impérial et devint le pionnier de la météorologie scientifique en Inde. Il élabora un plan visant à unifier les systèmes météorologiques provinciaux dans un système impérial. Il traça les grandes lignes de la manière dont le travail météorologique devait être mené en Inde. Outre les changements qu’il apporta aux procédures administratives et opérationnelles du département, il rédigea lui-même plusieurs articles de recherche et ouvrages sur les questions liées au climat et au temps de l’Inde, grâce à son intelligence et à sa rigueur, découvrant de nombreux faits encore inconnus. Il étudia les irrégularités des pluies de mousson saisonnières, la récurrence périodique des sécheresses et les fluctuations de la mousson à travers les plaines et les contreforts. En réalité, il fut le premier à introduire l’étude de la météorologie tropicale" (Agnidev Manna).- International Journal of Humanities Social Science and Management (IJHSSM). Agnidev Manna "Henry Francis Blanford and the Beginning of Scientific Meteorology in India, 1874-1889" Volume 3, Issue 2, Mar.-Apr. 2023, pp: 187-192 www.ijhssm.org.

1000.00 - 1500.00 €


Chine

geological map38
TAN, H. C.

Atlas for the geology of Szechuan province and Eastern Sikang. / Atlas for the geology of the Tsinlingshan and Szechuan.


Peiping (Pékin), 1931 et 1935 405 x 525 mm.Atlas in-folio oblong, agraffé et relié par des ficelles orange ; 36 pl. simples + 5 dépliantes. Légèrement débroché, la dernière pl. est désolidarisée. + Atlas in-folio carré, relié par des ficelles rouges, titre et 17 cartes simples.

Ensemble de 2 atlas publiés par The National Geology Survey of China : "Atlas for the geology of the Tsinlingshan" illustré de 17 cartes et "Atlas for the geology of the Szechuan" illustré de 41 cartes (5 dépliantes).

100.00 - 200.00 €


Japon

geological map39
LYMAN, Benjamin Smith.

Geological and Topographical Maps of the Oil Lands of Japan.


1882 1765 x 1130 mm.Carte monumentale dépliante en 25 sections entoilée. Papier légèrement jaunie.

Importante et monumentale carte bilingue au 1 : 60 000 de 1882 consacrée aux régions pétrolifères du Japon. Elle a été réalisée dans le cadre d’une collaboration unique au XIXᵉ siècle entre le Japon et les États-Unis, impulsée par la politique de modernisation de l’ère Meiji, visant à accroître l’accès aux combustibles fossiles et à stimuler l’industrialisation. Elle a été dressée par le géologue américain Benjamin Smith Lyman, en collaboration avec une équipe de collègues japonais. La taille du document, l’absence d’informations éditoriales et sa grande précision d'exécution témoignent de sa fonction de document interne à usage gouvernemental et industriel. La carte principale couvre la région située entre Nagano et Niigata, au nord-ouest de Tokyo, englobant les La carte principale couvre la région située entre Nagano et Niigata, au nord-ouest de Tokyo, englobant les districts de Minochi, Kubiki, Kariha, Uonuma et Mishima. Il s’agit de la seule zone pétrolifère significative du Japon en dehors de Hokkaidō. En bas à droite figure une carte de Honshū, de Kyūshū et de Shikoku, qui met en évidence la zone figurant sur la carte principale et la replace dans le contexte géographique du Japon. Huit cartons figurent à gauche et présentent des zones renfermant des gisements pétrolifères moins importants, situées dans les provinces d’Ugo, d’Echigo et de Tōtōmi. En haut à gauche se trouvent des notes explicatives sur la représentation des coupes et la nature des roches, tandis qu’une légende générale (« Explication des signes ») est placée en bas à droite. Hokkaidō et la Kaitakushi : Lyman fut recruté en 1872 par le gouvernement japonais pour prospecter les gisements de charbon et de pétrole de Hokkaidō, alors appelée Ezo, « Yesso » dans les sources occidentales). Avant le XIXᵉ siècle, cette région peu peuplée, au climat rigoureux et aux vastes étendues, échappait largement au contrôle des seigneurs féodaux japonais. Craignant une annexion russe, le shogunat Tokugawa intensifia l’exploration et la cartographie de l’île au début du XIXᵉ siècle. Sous l’ère Meiji, soucieux de combler le retard face aux puissances occidentales, le gouvernement importa des experts étrangers, dont Lyman, pour organiser la mise en valeur agricole et minière d’Hokkaidō. L’île se révéla riche en ressources essentielles à l’industrialisation : charbon, bois, terres arables. La Commission de développement de Hokkaidō (Kaitakushi) organisa l’installation de dizaines de milliers de colons venus d’autres régions du Japon, dans une course contre la Russie. Ces mesures atteignirent leur objectif économique et stratégique, mais furent catastrophiques pour le peuple autochtone aïnou, soumis à une assimilation forcée et à la perte de sa culture. Lyman, qui s’intéressait à l’anthropologie des Aïnous, travailla régulièrement avec la Kaitakushi, bien que leurs relations fussent parfois tendues. Lyman et le Service géologique du Japon Lyman avait quitté le Japon au moment de la publication de cette carte, mais il avait passé la décennie précédente à prospecter et à rédiger des rapports sur les combustibles fossiles et les ressources naturelles du pays, en particulier à Hokkaidō. Ses collaborateurs japonais, formés aux méthodes modernes, constituaient la première génération de géologues nationaux. Ils furent à l’origine de la création du Service géologique du Japon en 1878, au sein du ministère de l’Intérieur. Lyman avait encouragé cette fondation et, lors de son départ en 1879, fit don de sa maison pour servir de siège à l’institution.

1000.00 - 1500.00 €


Japon

geological map40
ASONUMA, J.

Topographical map of Hokkaido with localities of useful minerals.


Hokkaidōchō (Gouvernement de Hokkaidō), Sapporo, 1891 380 x 560 mm.Carte dépliante entoilée lithographiée en couleurs.

Carte topographique (1:1 500 000) bilingue Anglais/Japonais de l’île d'Hokkaidō détaillant la répartition des gisements et sites miniers (“useful minerals”), publiée par le Gouvernement d'Hokkaidō dans le contexte de l’essor minier de la fin de l’ère Meiji. Elle est liée à la carte géologique générale d'Hokkaidō de Jimbo Kotora (édition du Gouvernement d'Hokkaidō). En carton : Chishima (The Kuriles).

100.00 - 200.00 €


Japon

geological map41
ASONUMA, J.

Mountain system of Hokkaido.


Hokkaidōchō (Gouvernement de Hokkaidō), Sapporo, 1892 380 x 550 mm.Carte dépliante entoilée divisée en 6 sections, lithographiée en couleurs. Papier légèrement jauni.

Carte bilingue Anglais/Japonais d'Hokkaido figurant les élévations, les volcans et les routes pour les observations géologiques, dotée d'un carton avec Chishima (îles Kouriles).

100.00 - 200.00 €


Japon

geological map42
HARADA, T. / FESCA, Max.

Japanese Islands /Systems of mountains and rivers.


(1889) 510 x 420 mm.Carte dépliante en 4 sections entoilée, lithographiée en couleurs.

Cette carte est considérée comme la première carte thématique géologique/géographique nationale du Japon, ou du moins l’une des premières à combiner relief et hydrographie à l’échelle nationale. Dotée d'un grand carton en haut à gauche avec Hokkaïdo. Carte à l’échelle 1 : 3 100 000 (c’est-à-dire 1 cm = 31 km), elle utilise des courbes de niveau, avec un intervalle de 500 m, et des courbes auxiliaires de 100 m. Elle fait partie du projet gouvernemental de modernisation scientifique du Japon à l’époque Meiji : le gouvernement cherchait à cartographier le territoire et à mieux comprendre ses ressources naturelles. Le titre “Systems of Mountains and Rivers” signifie que l’accent est mis non seulement sur les reliefs (chaînes de montagnes) mais aussi sur les réseaux hydrologiques, la carte montre les principaux bassins fluviaux, rivières et leur relation avec les reliefs. Geological Survey of Japan. YAMADA Naotoshi, SUGAWARA Yoshiaki Première carte topographique nationale du Japon.

100.00 - 200.00 €


Australie

geological map43
GSV / SELWYN, A. R. C.

Geological Survey of Victoria.


Mining and Geological Department, Melbourne, ca. 1864 510 x 765 mm.Atlas in-plano oblong illustré de 54 cartes lithographiées en couleurs sur presse lithographique mécanique à vapeur (Lithographic Steam Printing Executed by the GeologicalSurvey Department, at the Gov.t Printing Office, Melbourne) contrecollées sur papier fort, d'une grande carte entoilée dépliante en couleurs (114 x 170 cm) et de 8 cartes non reliées (46 x 71 cm) insérées dans une pochette fixée sur le contreplat supérieur. Demi- chagrin vert à coins. Reliure usagée, mors supérieur fendu, dos abimé.

Atlas contenant toutes les cartes géologiques de la province de Victoria (Australie), qui figurait à l'Exposition universelle de Paris de 1867, sous le titre de "Geological Survey of Victoria", et qui a été offert à la Société Géologique de France par le directeur du corps des ingénieurs-géologues, M. Alfred R. C. Selwyn, de Melbourne. Le portefeuille contient d'abord une grande carte géologique d'ensemble de toute la province de Victoria, à l'échelle de 8 milles par pouce, et qui donne une vue générale des principales divisions géologiques de ce vaste pays ; puis, se trouve une carte index indiquant les progrès accomplis jusqu'au 30 avril 1864 ; et enfin 51 feuilles de la carte, à l'échelle considérable de deux pouces par mille. Sur plusieurs des feuilles, il y a des coupe s géologiques, et toutes contiennent des explications détaillées sur la géologie et les mines. "Cette colonie, dont le nom n'existait même pas il y a vingt années, et qui d'abord n'a été connue que d'après quelques récits de voyageurs autour du monde comme un lieu d'exil pour les convicts, sous la désignation de Port-Philippe, et qui, encore aujourd'hui, ne compte pas 700,000 habitants ; ce pays antipodique , ajoute M. Marcou, entretient un corps de quinze ingénieurs-géologues ou des mines , au prix annuel de cent à cent vingt mille francs, avec tout un établissement de musées, de cours, d'ateliers de dessinateurs pour les cartes et de publications de rapports, de statistiques et d'essais de minerais". [Jules Marcou]. Jules Marcou : Géologue et cartographe franco-américain, président de la Société géologique de France en 1865. Alfred Richard Cecil Selwyn (26 juillet 1824 – 19 octobre 1902) était un géologue et haut fonctionnaire britannique. Il fut directeur du Service géologique du Victoria de 1852 à 1869. En 1852, le Colonial Office le nomma directeur de ce service dans la colonie nouvellement fondée du Victoria. Il y constitua une équipe remarquable, comprenant Richard Daintree, C. D. H. Aplin, Charles Smith Wilkinson, Reginald Murray, Edward John Dunn, Henry Yorke Lyell Brown et Robert Etheridge Junior, avec Sir Frederick McCoy comme paléontologue. Selwyn était un maître exigeant qui, dès le départ, fixa des normes de travail très élevées pour son département. Au cours de ses dix-sept années de direction, plus de soixante cartes géologiques furent publiées. Elles comptaient parmi les meilleures de leur époque et devinrent des modèles de précision, établissant une véritable tradition de cartographie géologique en Australie. Selwyn possédait une compétence particulière pour l’analyse des strates siluriennes. Il rédigea également plusieurs rapports sur la géologie du Victoria et contribua largement à la connaissance des roches aurifères. En 1854, il découvrit le champ aurifère de Caledonian, près de Melbourne, et l’année suivante, il signala la présence de gisements de charbon en Tasmanie. Mais en 1869, la législature coloniale mit fin brutalement au Service géologique pour des raisons économiques

5000.00 - 7000.00 €


Australie

geological map44
COUCHMAN, Th.s / SMITH, Collard.

Victoria Geologically colored.


Melbourne, Mining Department, 1880 1160 x 1740 mm.Carte dépliante divisée en 32 segments entoilée en deux feuilles. Bon état.

Victoria Geologically colored under the superintendence of Tho.s Couchman Secretary for Mines and Chief Mining Surveyor for the Colony of Victoria ; published by the direction of the Hon. W. Collard Smith M. P. Minister of Mines Mining Department Melbourne. Drawn by G. A. Windsor, engraved by William Slight, under the direction of A. J. Skene [...], geologically colored by Arthur Everet. Dressée sous la direction du Département des Mines du Victoria, cette carte constitue une des premières tentatives visant à offrir une vue d’ensemble de la géologie du Victoria. Basée sur les levés existants du Geological Survey of Victoria (GSV), superposés à la trame de la carte de la colonie dressée par Selwyn en 1863, elle représente un rapport sur l’état d’avancement des travaux du Service géologique jusqu’en 1880. Les limites floues et imprécises entre les différents types de roches dans l’est du Victoria traduisent un manque de levés détaillés dans cette partie difficilement accessible de la colonie.

300.00 - 500.00 €


Australie

geological map45
EVERETT, Arthur. / Victoria. Department of Mines.

Victoria.


Melbourne, Department of Lands and Survey, Melbourne, 1902 1140 x 1700 mm.Carte en 8 feuilles non jointes imprimée en couleurs. Dimensions par feuille : 69 x 56 cm. Quelques déchirures en bordure de cartes.

Carte géologique de l’État de Victoria (Australie), compilée et mise en couleur par Arthur Everett pour le Department of Mines. Dressée et gravée par le Department of Lands and Survey de Melbourne, cette carte a été imprimée en couleurs par le Government Printer Robt. S. Bain. Elle illustre les principales formations géologiques, structures tectoniques, zones aurifères et minières, ainsi que le réseau hydrographique et les voies principales.

300.00 - 500.00 €


Australie

geological map46
SCRIVENER, Charles Robert.

Canberra Contour Survey.


Department of Lands, Sydney N.S.W. July, 1909 1008 x 755 mm.Large déchirure verticale sur toute la hauteur, brunie, consolidée. Pliures d'origine.

Importante carte par Charles Scrivener à grande échelle de l'actuelle ville de Canberra avec relevés des courbes de niveau et des altitudes, conçue dans le cadre des études préliminaires pour la future capitale fédérale. Carte portant la signature imprimée de Charles Robert Scrivener, en date du 22 mai 1909. Charles Robert Scrivener (1855–1923), géomètre-arpenteur. Scrivener est surtout connu pour son rôle dans la sélection du site de la capitale fédérale. Sous l’influence du concept de « débordement excédentaire » du fleuve Snowy River, Alexander Oliver recommanda Bombala, avec un accès maritime à Eden, comme meilleur emplacement potentiel pour la capitale de l’Australie. Durant deux mois de l’hiver 1904, Scrivener et un assistant travaillèrent à cheval dans des régions enneigées afin de préparer des cartes de courbes de niveau, dessinées sous tente sur un papier grossier par Scrivener lui-même, avec une précision telle que le Department of Lands publia rapidement 4000 exemplaires. Ses rapports furent déterminants dans le choix de Dalgety comme site initial. Scrivener traça ensuite les limites territoriales envisagées, ajoutant de sa propre initiative 1550 milles carrés (4015 km²) pour inclure le bassin versant du Snowy River et le mont Kosciusko... Après l’acceptation par le Commonwealth, en décembre 1908, d’un site de capitale dans le district de Yass-Canberra, Andrew Fisher le choisit, de préférence au géomètre en chef de Nouvelle-Galles du Sud, pour déterminer le meilleur emplacement de la ville et du bassin hydrographique… Malgré les négociations autour d’un territoire alternatif, la recommandation de Scrivener en faveur d’une ville située dans la vallée de Canberra, avec un accès ferroviaire à la baie de Jervis, fut adoptée. Son levé servit de base au concours international pour le plan de la capitale fédérale. En 1910, Scrivener fut nommé premier directeur des terres et levés du Commonwealth. Il mit en place le Service topographique et cadastral du Department of Home Affairs, se consacrant aux levés topographiques, cadastraux, de triangulation et ferroviaires liés à la planification urbaine et à l’acquisition des terrains.

300.00 - 500.00 €


Australie

geological map47
BROINOWSKI, F. J. / SCRIVENER, Ch.

Map of contour survey of the site for the federal capital of Australia.


Department of Lands, Sydney, 1910 1330 x 1360 mm.Grande carte chromolithographiée entoilée et repliée. Pliures d'origine.

Map of contour survey of the site for the federal capital of Australia / drawn on stone by Messrs. O. Fischer and A.G. von Stach under direction of E.S. Vautin ; drawn on stone and printed by the Department of Lands, Sydney, New South Wales, from original plan by F. J. Broinowski by authority of the Hon. Minister for Lands, September, 1910. Surveyed under instructions from the Minister of State for Home Affairs. Charles Robt. Scrivener. District Surveyor. Taduction [Carte du levé des courbes de niveau du site destiné à la capitale fédérale de l’Australie, dessinée sur pierre par MM. O. Fischer et A. G. von Stach sous la direction de E. S. Vautin; dessinée sur pierre et imprimée par le Department of Lands, Sydney (Nouvelle-Galles dSud), d’après le plan original de F. J. Broinowski, publiée par autorisation de l’honorable Ministre des Terre septembre 1910. Relevé effectué sur instructions du Ministre d’État à l’Intérieur. Charles Robt. Scrivener. Inspecteur géomètre de district]. Figure la région de Canberra (site pour la future capitale fédérale de l’Australie) en Nouvelle-Galles du Sud. Cette carte est publiée au moment où le Commonwealth d’Australie cherche un site pour sa capitale fédérale (en 1908, le site près de Canberra est choisi). Le relevé topographique est essentiel pour l’aménagement, l’urbanisme et l’infrastructure future. Elle offre un état du terrain (relief naturel) avant les grandes transformations urbaines qu’allait connaître le site. Charles Robert Scrivener (2 novembre 1855 – 26 septembre 1923) est un géomètre australien, connu pour avoir effectué le relevé de nombreux sites en Nouvelle-Galles du Sud.

200.00 - 300.00 €


Australie

geological map48
Departement of Lands, Sydney NSW.

Map of part of New South Wales Australia shewing position of Commonwealth Territory / Map of New South Wales Australia…


Departement of Lands, Sydney NSW, 1911 x mm.Deux cartes imprimées en noir et rouge : 1 grande carte (55 x 66 cm) et 1 petite (36,5 x 45 cm). Bon état général.

Carte d’une partie de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie) indiquant la position du Territoire du Commonwealth. / Carte de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie). Territoire du Commonwealth colorié en rouge ; Ville fédérale à l’intérieur du territoire non coloriée. Deux cartes représentant la région de la Nouvelle-Galles du Sud et la zone désignée comme futur Territoire du Commonwealth (devenu plus tard le Territoire de la capitale australienne). La première carte montre l’emplacement et les limites projetées du Territoire fédéral ; la seconde offre une vue d’ensemble de la colonie (puis État) de Nouvelle-Galles du Sud, avec les principales villes, rivières, voies ferrées et divisions administratives. Cartes dressées sous l’autorité du Department of Lands, New South WalDeux cartes représentant la région de la Nouvelle-Galles du Sud et la zone désignée comme futur Territoire du Commonwealth (devenu plus tard le Territoire de la capitale australienne). La première carte montre l’emplacement et les limites projetées du Territoire fédéral ; la seconde offre une vue d’ensemble de la colonie (puis État) de Nouvelle-Galles du Sud, avec les principales villes, rivières, voies ferrées et divisions administratives. Cartes dressées sous l’autorité du Department of Lands, New So Wales lors de la formation du Commonwealth d’Australie (1901).

200.00 - 300.00 €


Australie

geological map49
TALBOT, H. W. B.

Topographical map of Meekatharra.


Perth, GeologicalSurvey of Western Australia, 1911 980 x 470 mm.Grande carte lithographiée. Nombreuses déchirures, en l'état.

H.W.B Talbot, assistant field geologist ; A. Gibb Maitland, government geologist ; R.H. Irwin, del. H.J. Pether, government lithographer. En carton : "Locality Plan". Carte topographique de terrain figurant la région de Meekatharra, État de Western Australia, dans la région du Murchison, zone d’exploitations aurifères. Elle a probablement servi de base cartographique et scientifique pour l’analyse géologique et minière de la zone de Meekatharra, qui constitue un important champ aurifère historique (gisements de Paddy’s Flat, Bluebird). Elle indique également les limites des concessions minières (mining leases), les zones d’extraction aurifère et les principaux sites d’exploitation. Les levés topographiques et géologiques ont été réalisés dans le cadre des travaux de la Geological Survey of Western Australia pour documenter et encadrer l’activité minière.

200.00 - 300.00 €


Australie

geological map50
ANDREWS, E.C., Department of Mines.

Geological Map of the Sydney District. / Map of the Sydney District - Geological Structure Contours.


Alfred James Kent, Government Printer, 1925 820 x 630 mm.Grande carte imprimée en couleurs + 1 carte su papier transparent qui se superpose sur la précédente. Fente le long du pli central sur 10 cm, 2 petits manques angulaires avec léger manque dans la carte.

Carte géologique du district de Sydney. Échelle : 2 miles pour pouce. Dressée sous la direction de E. C. Andrews, Department of Mines, New South Wales. Bien que des observations géologiques aient été réalisées dans le district de Sydney dès le début du XIXᵉ siècle, les premiers travaux systématiques dans ce domaine furent publiés en 1867, lorsque le Révérend W. B. Clarke fit paraître ses Remarks on Sedimentary Formations in New South Wales. Par la suite, Wilkinson, David, Etheridge, Curran et d’autres chercheurs enrichirent considérablement ces connaissances avant 1900 ; les géologues postérieurs leur doivent une dette particulière, la plupart de ces premières études ayant été effectuées dans des conditions d’accès et de transport particulièrement difficiles. Depuis 1900, les travaux de Came, dans ses Memoirs on Kerosene Shale Deposits (1903) et The Western Coalfield (1908), ainsi que la carte géologique du district de Sydney publiée par Willan en 1925, ont permis de couvrir de larges parties de la feuille dite Sydney Sheet.

200.00 - 300.00 €


Australie

geological map51
Department of Lands, Sydney.

Topographical map of the Federal Territory, Australia.


Sydney, Dept. of Lands, 1910. 1250 x 870 mm.Grande carte imprimée en couleurs entoilée et repliée en 4.

Cette carte, publiée par le Department of Lands de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney en 1910, représente le Federal Territory, le territoire créé pour accueillir la future capitale fédérale de l’Australie, aujourd’hui le Territoire de la capitale australienne, dans la région de Canberra. Élaborée au moment où le Commonwealth d’Australie préparait l’implantation de sa capitale, elle servit de base cartographique officielle pour le concours d’urbanisme lancé en vue de concevoir le plan de la nouvelle capitale fédérale. Les concurrents utilisaient cette carte pour étudier le relief, les cours d’eau, et la topographie du site avant de proposer leurs projets d’aménagement.

200.00 - 300.00 €


Australie

geological map52
COULTER, R. Charles G.

Cycloramic view of Canberra capital site, view looking from Camp Hill / … view looking from Vernon.


Sydney, John Sands, [1911] 241 x 5100 mm.Panorama en 2 feuilles non jointes, 2, 55m chacune. Photolithographie en couleurs (procédé photo-méchanique). Traces de pliures verticales.

Vue cycloramique du site de la capitale Canberra : vue prise depuis Camp Hill / … vue prise depuis Vernon. Panorama en couleurs du site retenu pour la future capitale australienne, Canberra, vu depuis Camp Hill et Vernon. Les principaux reliefs, bâtiments et éléments naturels sont indiqués par légende. Cette grande estampe, destinée à promouvoir ou illustrer le projet d’aménagement du site, témoigne de l’intérêt porté à la topographie et à la planification de la nouvelle capitale dans les premières décennies du XXᵉ siècle. R. Charles G. Coulter (1864–1956). W. L. Vernon, architecte du gouvernement.

300.00 - 400.00 €


Europe

geological map53
MARTONNE, Emmanuel de.

Travaux du Comité d'études. Tome II. Questions européennes.


Paris, Service géographique de l'armée, 1919 540 x 428 mm.Cartonnage in-folio ; une table et 21 cartes en héliogravures en feuilles, la plupart en couleurs.

Le Comité d’études a été créé par décret en 1917 pour aider à préparer les négociations de paix après la guerre. Le Tome II aborde les questions européennes territoriales et frontalières, en fournissant des dossiers documentés, des rapports, et des cartes pour éclairer les négociateurs. Emmanuel de Martonne, né à Chabris (Indre) le 1er avril 1873 et mort à Sceaux le 24 juillet 1955, est un géographe français. Martonne joue un rôle clé comme géographe expert et directeur de l’atlas, synthétisant les informations envoyées par les différents pays concernés et participant aux tracés de frontières.

100.00 - 200.00 €


Îles Britanniques

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Geological Survey of the United Kingdom.

Geological Survey of the United Kingdom (Great Britain, Ireland).


Geological Survey of Great Britain, 1867, 700 x 1200 mm.Quatre volumes grand in-plano oblong et 1 volume in-folio oblong. 1/2 chagrin noir à coins, plats de carton recouverts de percaline verte, dos à 5 nerfs richement ornés de motifs végétaux dorés, roulette dorée encadrant la 1/2 reliure et les coins, tranches dorées. Large titre et devise de la Monarchie britannique "Dieu est mon droit" et "Honi soit qui mal y pense" (ordre de la Jarretière) frappée or sur le plat supérieur. Dos, coins et coupes légèrement frottés, percaline du plat supérieur d'un volume "Great Britain" déchirée et en partie décollée. Toutes les cartes sont somptueusement et minutieusement coloriées à la main. Les couleurs employées sont nombreuses, vives et d'une fraicheur exceptionnelle. Certaines cartes sont rehaussées d'or et de blanc. Cette palette de couleurs est destinée à faciliter la compréhension de lecture des cartes géologiques.

Ensemble monumental de cinq volumes reliés de cartes et de coupes géologiques, publiées par le Geological Survey of Great Britain sous la direction de Sir Roderick Impey Murchison et présentées à l’Exposition universelle de 1867 à Paris dans le palais du Champs-de-Mars, couvre l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande et décrit les formations géologiques, les structures stratigraphiques et les ressources minérales du Royaume-Uni au XIXᵉ siècle. Jules Marcou rédige alors une grande notice. Il demandera instamment à ce que l’ouvrage soit offert à la Société géologique de France. La carte des Iles Britanniques est ainsi constituée : - Trois volumes grand in-plano oblong "Great Britain" dont deux de cartes et un de coupes (68 coupes + 28 pl. géol. Coal-fields) ; deux échelles sont utilisées : "One Inch to one Mile" (75 cartes + index) et "Six Inches to one Mile" (40 cartes). - Deux volumes "Ireland" dont un volume in-plano de coupes (20 coupes + 1 pl. géologique coal-field) et un volume in-folio oblong de 106 cartes. Cette monumentale publication scientifique est également remarquable par sa qualité artistique et l'emploi des couleurs. Chaque planche est un véritable tableau. "Le coloriage des cartes, comme celui des coupes longitudinales, est fait entièrement à la main ; aussi toutes ces cartes géologiques sont-elles beaucoup plus faciles à lire, plus nettes, et mieux exécutées que celles qui sont imprimées en couleur. De plus ce coloriage permet les additions et corrections, qui deviennent bien difficiles par le coloriage imprimé ; car alors il faut changer tout un système de planches lithographiques ou typographiques, tandis qu'il suffit de couper dans la feuille la partie changée, en collant à sa place, ou dessus, le carré de carte modifié par le coloriage à la main. (Jules Marcou)". Au XIXᵉ siècle, le Royaume-Uni entreprend une œuvre scientifique sans précédent : dresser l’atlas géologique complet de ses îles. Dirigé par le Geological Survey, ce projet impressionne par son ampleur et par la qualité de son exécution. En 1867, lors de l’Exposition universelle, on peut admirer d’immenses portefeuilles où s’alignent cartes coloriées, coupes transversales et verticales, accompagnées d’index et de légendes précises. L’Atlas couvre peu à peu l’ensemble de l’Angleterre, du pays de Galles, de l’Écosse et de l’Irlande. Les cartes sont dressées à deux échelles : l’une très fine, six pouces par mille, qui permet de saisir le détail du terrain, et l’autre plus générale, un pouce par mille. Les coupes transversales montrent les failles, plis et couches enfouies, parfois déduites par les géologues, tandis que les coupes verticales indiquent avec rigueur l’épaisseur des strates. Toutes ces représentations sont coloriées à la main, ce qui les rend à la fois nettes, esthétiques et facilement modifiables en cas de découvertes nouvelles. Cette souplesse se révéla précieuse, par exemple lorsque le terrain rhétique fut reclassé en 1864, obligeant à retoucher plusieurs feuilles déjà publiées. Grâce à ce procédé, l’Atlas progresse rapidement : en dix ans, plus de soixante nouvelles cartes voient le jour, portant à cent treize le nombre total de feuilles pour la Grande-Bretagne. Elles couvrent entièrement le pays de Galles et une large part de l’Angleterre, tandis que l’Écosse et l’Irlande avancent elles aussi. Cette dernière compte déjà cent deux cartes et une vingtaine de grandes coupes, même si le nord de l’île reste encore à explorer. Le code chromatique de l’Atlas est d’une richesse rare : plus de cent trente teintes et nuances distinguent les formations. Chaque subdivision, même locale, est retenue, car elle traduit avec précision la diversité des terrains et la continuité des temps géologiques. Les cartes sont accompagnées de mémoires descriptifs, véritables commentaires scientifiques, et d’index détaillés qui permettent de suivre l’avancée des publications. Pour favoriser la diffusion, chaque feuille est vendue séparément à prix modique, ce qui explique un succès considérable : certaines années, plus de cinq mille exemplaires sont écoulés, preuve de la popularité de la géologie en Angleterre. Autour de ce travail gravitent trois grands musées à Londres, Dublin et Édimbourg, où sont rassemblés fossiles, roches et minerais. Une école royale des mines assure la formation des ingénieurs et renforce les liens entre recherche et industrie. À la tête de l’ensemble, Sir Roderick Murchison coordonne une cinquantaine de géologues et paléontologues répartis en trois branches – anglaise, écossaise et irlandaise. Les moyens engagés sont considérables : près de 20 000 livres sterling en 1867, soit un budget bien supérieur à celui d’autres pays européens. Chaque année, un rapport officiel détaille les progrès, les ventes, les découvertes nouvelles et les méthodes employées. Aux yeux de Jules Marcou, observateur attentif, ce vaste chantier représente le modèle par excellence de la cartographie géologique. Plus qu’un simple relevé scientifique, l’Atlas devient un véritable monument national, miroir du sol britannique et de son histoire géologique, appelé à inspirer durablement les autres nations. Jules Marcou, né le 20 avril 1824 à Salins-les-Bains (Jura) et mort le 17 avril 1898 à Cambridge (Massachusetts), est un géologue français, connu pour avoir publié, le premier, une carte géologique des États-Unis en 1855. En 1845, il devient membre de la Société géologique de France. Il sera, quelques années plus tard, le second géologue à publier une carte géologique mondiale en 1861. Connu pour son caractère abrupt et son franc-parler, il se fera beaucoup d'ennemis dans les milieux de la géologie.

10000.00 - 15000.00 €


Italie

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GEMMELLARO, Giuseppe.

Historical and topographical map of Etna from the era of the Sicani to the present time, intended to show the origin, the direction and age of each eruption.


London, James Wyld, February 1st 1828 440 x 690 mm.Carte double. Rousseurs, déchirures en marges consolidées avec du papier adhésif, fendue par le milieu, papier empoussiéré.

Carte topographique de l’Etna à l'échelle 1:20 000 avec un texte descriptif en anglais et en italien. Carte historique et topographique des éruptions de l’Etna, depuis l’époque des Sicanes jusqu’à nos jours, destinée à montrer l’origine, la direction et l’âge de chaque éruption, dédiée à la Société géologique de Londres par leur très obéissant et humble serviteur Joseph Gemmellaro.

150.00 - 200.00 €


Italie

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SAVI, Paolo.

Carta geologica dei Monti Pisani levata dal vero.


1832 480 x 550 mm.Gravure en coloris d'époque. Salissures, déchirures en marge inférieure réparée avec du scotch, rousseurs.

La carte au 1 : 80. 000, représente la région des Monti Pisani (Montagnes Pisanes en Toscane) avec ses types géologiques Envoi de l'auteur : "Alla Societa Geologica di Francia l'autore di lei membro". L’intérêt de Paolo Savi pour la zoologie, bien établi dans les premières années de sa carrière, prend un nouveau tournant après sa rencontre avec Georges Cuvier en 1828. Cet événement marque le début de son orientation décisive vers les sciences de la Terre. La même année, Savi entreprend ses premières excursions géologiques en Toscane, bientôt suivies, en 1829, de voyages d’étude dans les Monti Pisani, les Apennins et les Alpes Apuanes. Ces explorations donnent lieu à ses premiers travaux publiés en géologie, entre 1829 et 1833. En 1830, le Grand-Duc de Toscane l’invite à faire partie du groupe de notables qui l’accompagne lors d’un voyage en Allemagne. Savi consacre une large part de son temps à l’examen des terrains carbonifères de Saxe et de Bohême, visitant des mines et échangeant avec des géologues et ingénieurs des mines. Au cours des années suivantes, il intensifie ses recherches de terrain : il explore l’île d’Elbe et la Lunigiane, et publie en 1833 la Carte géologique des Monti Pisani. C’est à cette occasion qu’il reçoit sa première commande officielle, marquant le début de sa reconnaissance comme géologue.

150.00 - 200.00 €


Italie

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DELLA MARMORA, Alberto.

Carte géologique de l'Ile de Sardaigne. / Carta della Sardegna


Turin, 1856 x mm.Lithographie en couleurs (58 x 39 cm) + 1 carte gravée (33,5 x 25,5 cm).

"Carte géologique de l'Ile de Sardaigne par le Général Albert de la Marmora pour servir à l'intelligence de la troisième partie de son voyage en Sardaigne, levée et dressée par l'auteur, Turin 1856" Joint : Carta della Sardegna… 2da Edizione, 1839. Dressée et réduite par l'auteur.

100.00 - 150.00 €


Italie

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FABRI, Antonio.

Relazione sulle miniere di ferro dell'isola d'Elba…Atlante.


Roma, Tip. Nazionale, 1887 505 x 470 mm.Atlas in-folio seul, couverture cartonnée brochée. 9 planches lithographiées en couleurs (6 cartes + profils géologiques), complet. Bel exemplaire.

Relazione sulle miniere di ferro dell'isola d'Elba di A. Fabri… Atlante annesso al Vol. III delle Memorie descrittive della Carta Geologica d'Italia. L'atlas illustré de 6 cartes et 3 planches de profils géologiques est en annexe au vol. III delle Memorie descrittive della Carta Geologica d'Italia. Il est important pour l’histoire de la géologie et de l’exploitation minière en Italie, en particulier pour l’étude du fer en Toscane, il comporte des cartes et des coupes qui illustrent la structure interne des formations minérales et métallifères.

200.00 - 300.00 €


Italie

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PORRO, Carlo et LABUS, Pietro.

Atlante dei Ghiacciai italiani. Parte Prima. Carta Corografica.


Ist. Geografico Militare, Firenze, 1927 470 x 530 mm.Chemise in-folio brochée, 4 cartes.

Carta Corografica, Scala 1 : 500.000. Publié par le "Comitato Glaciologico". Carte en quatre feuilles formant la grande carte corographique de l’Italie. Donne une vision d’ensemble de la répartition des glaciers italiens dans les massifs alpins et appenniniques. Elle est destinée à compléter le recensement glaciaire italien de 1925, et à servir de base aux cartes de détail (à l’échelle 1:25 000) pour chaque région glaciaire.

100.00 - 200.00 €


Italie

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ABICH, H.

Atlas zu den Geologischen Beobachtungen über die vulkanischen Erscheinungen und Bildungen in Unter- und Mittel-Italien… Erste Lieferung.


(1841) 450 x 600 mm.Livraison in-folio oblong brochée. 5 planches lithographiées.

Première livraison. Illustré de 5 illustrations géologiques des phénomènes volcaniques de différents formats dont 3 cartes et 2 vues (Naples, Vésuve, Krater von Roccamonfina...). Entre 1833 et 1834, Abich entreprend plusieurs voyages scientifiques en Italie méridionale et centrale, notamment (Vésuve, Etna, îles Éoliennes), ses observations aboutiront à l'élaboration de l'ouvrage "Geologische Beobachtungen…".

300.00 - 500.00 €


Russie

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DE TCHIHATCHEFF, Pierre.

Essai d'une carte générale de l'Altaï…


(Paris), J. Rigo, 1845 1000 x 855 mm.Carte dépliante entoilée en 16 sections, lithographiée en couleurs. Etiquette de titre collée sur la carte : "De Tchihatcheff - Voyage Scientifique dans L'Altaï Oriental - Carte". Papier légèrement jauni.

Essai d'une carte générale de l'Altaï et d'une partie des monts Sayanes avec l'indication approximative des principaux terrains qu'ils renferment et de leurs caractères stratigraphiques ; par Pr de Tchihatcheff ; gravé par Schwaerzlé. La carte accompagnait l'ouvrage paru en 1845 "Voyage scientifique dans l’Altaï oriental et les parties adjacentes des frontières de Chine… par Pierre de Tchihatcheff, rapport sur la partie géologique de cet ouvrage, par MM. A. Brongniart, Dufrenoy, Élie de Beaumont. En 1842, Tchihatcheff participe à une expédition dans l'Altaï, afin d'en étudier la géographie et la géologie. Il découvre les sources de l'Abakan, du Tchou et du Tchoulychman. Il traverse l'Altaï méridional inexploré et parcourt les monts Saïan, tout en observant les mœurs tribales des nomades et des sédentaires de la région. Le résultat de ce voyage est publié en français à Paris en 1845 sous le titre de Voyage scientifique dans l'Altaï oriental et les parties adjacentes de la frontière de Chine, sous le nom de Pierre de Tchihatcheff. Il découvre donc et donne les résultats de ses expéditions en ce qui concerne le bassin le plus important du Donbass, celui de Kouznetsk. C'est ainsi que grâce à ses observations, des cartes géologiques et des mesures précises de l'endroit voient le jour. Les monts Tchikhatchov qu'il parcourt sont nommés en son honneur". Piotr Alexandrovitch Tchikhatchov ou Piotr Tchihatcheff, né le 28 (16) août 1808 à Gatchina et mort le 13 octobre 1890 à Florence, est un géographe, géologue et explorateur russe d'expression française. Il a laissé son nom aux monts Tchikhatchov dans l'Altaï.

500.00 - 700.00 €


Danemark

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PUGGAARD, Christopher.

Stevns Klint / Möens Klint.


Copenhague, 1851 x mm.2 planches gravées en couleurs entoilées : 48 x 64 cm et 47, x 62 cm. Pâles mouillures.

Deux planches en couleurs de profils géologiques des falaises littorales de craie de Stevns et Möens au Danemark. Hans Christopher Wilhelm Puggaard, né le 23 mai 1823 à Copenhague et mort le 14 août 1864 à Caen en Normandie, est un géologue danois. En 1851, Puggaard publie en danois son ouvrage sur la géologie de l'Ile de Møn (Möens Geologie. Populært fremstillet. Tillige som veiviser for Besögende af Möens Klint) qui est récompensé par la médaille d'or de l'Université de Copenhague, et qui reste aujourd'hui encore un ouvrage standard de la géologie danoise.

100.00 - 200.00 €


Norvège

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GEOGRAFISKE OPMAALING / KJERULF, Theodor .

Udsigt over det sydlige Norges Geologi. Atlas.


Christiania, Steensballes Boghandel, 1879 x mm.In-4 oblong. 39 planches et 1 carte dépliante chromolithographiée entoilée insérée à la fin de l'ouvrage (82 x 58 cm). Couverture remplacée par du papier kraft sur lequel le titre a été collé.

Atlas géologique de la Norvège méridionale. Publication officielle qui donne une vue d’ensemble de la géologie de la partie méridionale de la Norvège (sans le texte).

300.00 - 500.00 €


France générale

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MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS.

Carte géologique de la France (Atlas).


Paris, Imprimerie Nationale, 1873 x mm.Trois volumes grand in-folio oblongs, cartonnage éditeur, titre doré sur les plats. Cartes chromolithographiées entoilées. Plats détachés, dos en partie arrachés, cartes légèrement jaunies, rousseurs, certaines détachées. En l'état.

Carte géologique détaillée de la France exécutée sur la carte topographique d'Etat-major par le service géologique des mines publiée par le Ministère des Travaux Publics. - échelle de lieues 1/80 000e. Cartes reliées en 3 volumes : vol. I : 33 pl. ; vol. II : 32 pl. ; vol.III : 41 pl. Le projet de doter la France d’une carte géologique nationale découle de la volonté de marier les levés géologiques avec les levés topographiques déjà réalisés pour la carte d’État-Major, afin d’assurer une cohérence planimétrique et topographique entre les deux cartes. Le décret du 1er octobre 1868 institue le Service de la carte géologique de la France et des topographies souterraines, chargée de coordonner les levés géologiques sur le territoire national. Les travaux s’appuient sur les feuilles de la carte d’État-Major (échelle originale 1/80 000), en superposant les données géologiques (formations, failles, contacts, fossiles) aux données topographiques existantes, pour produire une version « géologisée » de la carte d’État-Major.

1000.00 - 1500.00 €


France générale

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PELET, L.t. G.al.

Carte topographique de la France.


Dépôt de la Guerre, 1832-1880 640 x 510 mm.7 volumes gr. in-folio, 1/2 chagrin vert à coins en laiton, titre doré au dos ; 273 cartes. Reliures usagées, plats détachés, quelques mors fendus. En l'état.

"Carte de l'Etat-Major" reliée en 7 volumes gr. in-folio rédigée et gravée au Dépôt de la Guerre sous la direction de Mr. Le L.t. G.al Pelet. Cette carte, assujettie aux observations trigonométriques et astronomiques les plus précises … a été commencée par le corps des ingénieurs géographes militaires et continuée par le corps d’État-Major, sous la direction du lieutenant-général Pelet … et le colonel Lapie. Illustré de 273 cartes des régions de France. La carte de France comprend 273 feuilles composant la carte topographique de la République française gravée à l'échelle de 1:80.000, encore appelée la "Carte de l'Etat-Major". Cet ensemble de cartes fut publiée ente 1832 et 1880. Le relief est représenté par hachures et points cotés. Les coordonnées sont en grades par rapport au méridien de Paris ; en degrés par rapport au méridien de Greenwich. L'échelles à 1:80 000 est en mètres, en lieues et en toises. La feuille porte un titre dans la partie liminaire, le n° de la feuille dans l'angle en haut à droite et la date de publication en bas et à gauche. Liste des cartes sur demande.

1000.00 - 1500.00 €


France générale

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COMITÉ NATIONAL DE GÉOGRAPHIE.

Atlas de France (Métropole).


Paris, Editions géographiques de France, 1958 x mm.In-folio. 80 cartes héliogravées en couleurs en feuilles sous chemise. Chemise déchirée.

Edition du Comité national de géographie. Gravé et imprimé par la Société française de Cartographie [en] 1958. L’atlas comporte des cartes couvrant divers domaines géographiques et historiques, il ne s’agit pas seulement de géographie physique, mais aussi de géographie humaine et économique.

100.00 - 200.00 €


Savoie

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SABATIER, L./ HOGARD.

[Glaciers]. Mont Blanc…


Strasbourg, E. Simon / L. Sabatier, ca. 1850 x mm.Quatre panoramas de glaciers lithographiés en couleurs. Dimensions totales moyennes : 550 x 700 mm. Mauvais état, déchirures, rousseurs, salissures. En l'état.

Quatre panoramas de glaciers dont 1 par Sabatier et 3 d'après Hogard par J. Bürk. Hogard par J. Bürk : - Glacier de l'Unter-Aar (annotations manuscrites "Matériaux pour l'étude des glaciers")- Anciennes moraines….d'un glacier de la vallée de Bédretto (annotations manuscrites "Matériaux pour l'étude des glaciers") - Glacier de Zmutt (annotations manuscrites "Matériaux pour l'étude des glaciers"). Lithographié et imprimé en couleurs chez E. Simon à Strasbourg, 1850 et 1851. L. Sabatier : - Le Mont-Blanc et le col du Géant. Lith. De Cattier, imprimé par Jacom.

300.00 - 500.00 €


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